Divers

2013 : une année charnière

Certaines années marquent des tournants ou des étapes importantes dans nos vies, professionnellement, 2013 est pour moi l’une de ces années.

Une photographie produit réalisée pour la société Vap's

Une photographie produit réalisée pour la société Vap’s

J’ai trouvé les limites de la quantité de travail que je pouvais fournir seul, parfois plus de 90 heures certaines semaines.
Habituellement, je n’aime pas trop parler des choses vraiment plus personnelles mais je pense que le récit des chemins personnels permet de se situer face aux autres.
A force de tant travailler, j’ai fini au mois de novembre par m’endormir sur l’autoroute alors que j’allais m’arrêter pour me reposer sur une aire de repos, laissant ainsi un utilitaire pour épave après avoir été arrêté par un poteau.
Malgré le coût financier de cet accident, j’estime avoir eu beaucoup de chance, pas d’autres blessés par ma faute, sorti sans blessures ou complications malgré la violence du choc, cela m’a poussé à accélérer les changements que je souhaitais initier pour l’avenir.

Afin de pouvoir donner satisfaction entière à mes clients, des changements s’imposent pour la suite, tout d’abord, je vais devoir travailler en collaboration avec d’autres photographes et retoucheurs, sortir du coté indépendant pour constituer un studio de création.
De manière générale, je pense que cela constitue en parti l’avenir de la photographie, rassembler des photographes au sein de structures plus importantes qui pourront répondre à toutes les demandes des clients à la manière des cabinets juridiques ou médicaux.
Ces rassemblements permettront d’avoir toujours les meilleures compétences par domaine, de mutualiser les infrastructures et du matériel haut de gamme afin d’être compétitifs et efficaces.

L’envie d’aller toujours vers une offre plus haut de gamme m’amènera une fois de plus au début de l’année prochaine à investir pour améliorer le parc matériel.
De plus, nous quitterons assez rapidement le studio actuel pour aller intégrer un local commercial plus grand. L’occasion d’avoir un bel espace studio et d’installer du nouveau matériel qui ouvrira de nouvelles capacités créatives.

Ensuite, si le travail de commandes se développe rapidement, je ne veux pas perdre de vue mon travail artistique et plusieurs expositions sont en cours de préparation, je vous en parlerai bientôt.

Pour résumer, une année de folie en matière de travail, la chance de me développer rapidement mais une réorganisation de vie importante pour préparer demain et ne pas tomber dans le piège du surmenage.

Merci encore une fois à ceux qui me suivent, m’épaulent et me font confiance !

Par , le

Peut on tomber amoureux de l’image d’une personne?

Portrait d'une belle jeune femme façon mode

Juste un petit portrait sans lien avec l’article !

Une question toute bête qui amène à une réflexion autour de mon métier.

Étrangement, je pense que la réponse à cette question, pour beaucoup, malgré son coté irrationnel est Oui !

Lorsqu’une photographie peut nous toucher, qu’un simple regard fixé sur papier peut nous arrêter, nous amener à ressentir de la tristesse, de la fascination en passant par toutes les gammes de sentiments liées aux relations humaines, est-il incongru de penser que l’amour puisse être déclenché par la simple image d’une personne?
De là, recevez un aveux que je n’aurais jamais cru écrire un jour, je crois que pour bien photographier une personne, il faut dans une certaine part apprendre à aimer son image et ce qu’elle comprend de personnalité sous-jacente. Plus clairement, il faut aimer les gens pour les photographier au mieux.

Peut être que certains me prendront pour un fou malsain mais il m’arrive de rester un moment en arrêt devant la beauté d’un regard, d’un visage, d’un corps que j’ai photographié, chanceux d’avoir pu garder un peu de la beauté de ces personnes sur mes photographies. cela devient de plus en plus fréquent, je me rends compte que la photographie développe mon goût pour l’humain.

Photographier une personne n’est pas un acte anodin.

Entrer dans une séance photo avec modèle, cela amène à une expérience de relation humaine dans laquelle chacun arrive avec son vécu, ses idées, son référentiel, ses craintes pour aller chercher un résultat, un but commun dans lequel chacun trouvera son compte.
Si mes mots pourraient s’appliquer à d’autres relations humaines, cela ne fait que montrer une réalité, la liaison entre un photographe et son modèle est complexe.

Empreinte de respect, d’attention, d’humilité de part et d’autre, de pudeur, de taquinerie, le photographe travaille sa lumière et amène, par la parole et les attitudes le modèle à s’affirmer, s’ouvrir pour donner ce qu’il a de meilleur.
Attentif au moindre changement d’expression, creusant la personnalité de la personne en face pour trouver les bons mots qui amèneront le sourire naturel, le photographe doit s’investir, prendre des risques, être curieux s’il veut réellement trouver la personnalité, l’image la plus belle de son sujet.

Par la suite, il reste le fruit de cette séance, des photographies et des sentiments associés. Comme dans chaque acte, la subjectivité entre en compte, une image sortie d’un bon contexte est encore plus magique, comme ces musiques que l’on associe a des beaux moments et qui nous l’évoqueront à jamais.

Pour aller un peu plus loin et parler d’un sujet un peu tabou à savoir : la fameuse réputation des photographes qui couchent avec leurs modèles …

Cela n’excuse rien mais la relation qui peut naître dans une séance photo peut amener à une dose d’ambiguïté. Les compliments pour détendre le modèle, la nécessité de nouer une complicité pour aller plus loin dans le travail amènent parfois à un contexte favorable aux dérives.
Alors attention à toujours rester clairs !
Je condamnes clairement les personnes qui se servent de la photographie pour aller à la chasse aux aventures, se servir de ce contexte jette le discrédit sur cet art et ce métier. Aimez vos modèles par la photographie, c’est bien plus beau et les spectateurs de ces images le ressentiront.

N’hésitez pas réagir ! Pourriez-vous tomber amoureux ou amoureuse de l’image d’une personne?

Par , le

Exposition au Pavillon de l’eau à Paris du 17 janvier au 16 mars 2013

La série « Réflexions sur l’eau » va continuer à se balader en France (et apparemment l’étranger l’année prochaine), je suis surpris et comblé par l’accueil face à ce travail artistique qui m’est cher.
Cette fois-ci, la série qui s’étend encore se verra exposée dans le superbe cadre du Pavillon de l’eau au 77, avenue de Versailles 75016 Paris, j’en profites pour les remercier de leur intérêt. 25 tirages de la série y seront présentés dont une part de nouveaux tirages que je viens d’amener au contre-collage.

Surface d'eau s'apparentant à un tableau

#Eau 24 tirée de la série "Réflexion sur l'eau"

A l’occasion de cette exposition, il y aura un petit vernissage rapide le 17 janvier au Pavillon, une occasion de me croiser en même temps que de pouvoir découvrir les oeuvres présentées. Amis parisiens, je compte sur vous pour venir me faire un petit coucou. Ce vernissage est ouvert à tous, je serai ravi d’y voir le maximum de monde, alors envoyez moi juste un message pour recevoir l’invitation, que je puisse prévenir l’organisation du nombre d’invités.
Merci à tous ceux qui croient en mon travail et m’aident à le faire évoluer, le présenter dans les bonnes conditions !

Par , le

La frontière entre photographie et infographie

Bonjour, je ne peux commencer cet article sans vous envoyer sur un site que j’aime consulter de temps à autre, à savoir www.psdisasters.com qui rassemble des ratés de photoshop qui ont été publiés, preuve que l’erreur est humaine et que photoshop développe la créativité jusqu’à des extrémités insoupçonnées, jugez vous même !

Photomontage

Une femme à 3 mains, la classe !

Sujet épineux qui n’est que rarement abordé de manière claire et qui divise. Sans jouer les puristes dont l’avis fermé est souvent déplaisant, je vais essayer de donner quelques clefs objectives autour de ce sujet.

Tout d’abord, je pense qu’il faut appeler les choses par leur nom :

La photographie était d’abord déterminé comme un mode de reproduction de la réalité grâce à la lumière et des produits chimiques sur une surface plane, le capteur ayant remplacé la chimie par la suite.

Oui, la photographie est un procédé avant tout, un médium et la photo est le fruit d’un appareil photo.

L’infographie est l’application de l’informatique à la représentation graphique et au traitement de l’image.

Partant de ces définitions, il me paraît simple de faire quelques distinctions comme il est déjà fait dans les arts plastiques. En effet, l’on va parler d’une huile sur toile ou d’une technique mixte pour l’assemblage de différentes techniques comme le collage, la peinture, le crayon, la gravure, la gouache…

Il serait probablement plus juste de faire la même chose dans le domaine de la photographie et distinguer la photographie de l’image.

Une photographie étant le résultat direct de la prise de vue deviendra une image ou technique mixte une fois passée par l’application de l’infographie.

Il est parfois agaçant de voir mis sur le même plan une photographie pure et sincère face à une image surproduite car c’est un peu comparer des choux et des carottes. Non pas que je milite pour une photographie pure, je me sers bien souvent de l’infographie dans mon métier lorsque cela permet une meilleure rentabilité pour mes clients mais j’aimerais que la distinction soit faite, juste que ce soit dit!

Exaspérant d’entendre que c’est un « merveilleux photographe » lorsque l’on sait que la personne a passé 20 heures en infographie sur l’image pour la construire. Cela ne veux pas dire que ce ne soit pas un bon photographe mais je n’estime pas qu’on puisse le savoir sans avoir vu la photographie originelle. Pourquoi les gens ne diraient pas, comme cela m’arrive, il est très talentueux dans l’infographie…

La vérité, c’est que les gens ignorent la frontière entre photographie et infographie, elle est d’ailleurs même assez floue pour nous.

A partir de quelle intervention la photographie devient une image? l’application d’un filtre, la retouche de boutons, éliminer un éléments gênant sur l’image, faire un masquage, renforcer ou enlever un effet de vignettage, monter plusieurs photographie en HDR pour récupérer les zones les plus claires ou foncées.

Comment savoir à quel moment l’essence de la photographie laisse place à une nouvelle création et n’en est plus qu’un élément constitutif?

Une question ouverte pour chaque photographe ?!

 

Par , le

Le salon de la photo et Paris Photo 2012

Pour une fois disponible dans ces dates, j’ai pu monter sur Paris pour mélanger rendez-vous professionnels et plaisir au travers de visites d’expositions.

Le salon de la photo, pour commencer m’a beaucoup déçu cette année. En effet, il manquait certaines grandes marques de la photographie comme Manfrotto ou lowepro. Les stands étaient relativement vides, je n’ai pas eu le plaisir de voir le matériel que je voulais repérer pour mes investissements à venir. Autant dire que j’ai eu l’impression d’y perdre mon temps.

Comme dans la musique, il devient difficile de trouver des lieux pour voir le matériel haut de gamme et le tester avant l’achat.

Paris Photo 2012, l'affiche

Par contre, j’ai pris grand plaisir à aller à Paris Photo, cet évènement organisé au grand palais rassemble les collectionneurs de photographies qui déambulent au travers des stands de galeries pour y trouver leur plaisir. les dernières acquisitions de certains musées y sont aussi présentées.

La chance de faire la découverte de certains artistes photographes et d’avoir sous les yeux des tirages originaux qui sont rarement visibles. Juste pour en citer quelques uns qui sont chers à mon cœur de photographe comme Sarah Moon, Araki, le superbe autoportrait de Mapplethorpe et tant d’autres. Un moyen de prendre des leçons sans rien dire, juste face à la qualité des œuvres en présence.

De plus, j’avais la chance d’être bien accompagné puisque nous avons partagé cette visite avec une autre photographe que j’apprécie beaucoup, à savoir Marielsa Niels, le moyen de discuter, confronter autour de notre passion commune, se raconter des anecdotes autour de nos expériences de la photographie.

Pour finir, comme c’était le mois de la photo à Paris, ce fut l’occasion d’aller visiter quelques galeries dont la Galerie Vu avec les portraits de Richard Dumas, autant dire, un grand bain de photographie artistique qui m’a fait du bien.

Par , le

Pourquoi réaliser les photographies en interne est souvent une erreur pour les entreprises ?

Une photographie de qualité permet, en rapport à une photographie moyenne permet de réaliser des adjudications en vente aux enchères 20% supérieures en moyennes.

Autant dire qu’investir dans de bonnes photographies peut rapidement être rentabilisé, le choix est ensuite de faire appel à un prestataire externe ou réaliser ce travail en interne. Beaucoup d’entreprises décident de réaliser les prises de vues d’objets en interne, rapidement conscientes qu’elles n’ont pas le savoir faire nécessaire, elles prennent contact avec des photographes professionnels afin de bénéficier d’une formation aux techniques de la photographie de produit. Ayant mis en place quelques formations adaptées, j’accepte de jouer le jeu de ces entreprises qui pensent faire des économies.

Malheureusement, ces entreprises réalisent rarement des économies pour différentes raisons:

Pour commencer, une photographie de qualité, même pour internet passe par du bon matériel, donc onéreux, il n’est pas rare de voir une entreprise passer un investissement plus cher que ne lui aurait coûté la facture d’un professionnel de l’image pour l’ensemble de ses références. Ensuite, il y a le savoir faire qui ne s’acquiert pas en un jour ou même une semaine de formation. L’expérience et la connaissance des principes de la photographie permettent au professionnel, non seulement d’assurer une qualité de rendu final meilleure mais surtout dans un temps bien plus court. Sans compter qu’il faut penser qu’un salarié formé peut partir de l’entreprise, qu’il faut gérer la maintenance des appareils et machines, immobiliser de la trésorerie au départ…

De plus, aujourd’hui, la technique de prise de vue n’est plus seule en jeu et une maîtrise de l’outil informatique rattaché à l’image est capitale, le coût des licenses, écrans spécifiques encore à prendre en compte. Lors du calcul du coût final, les entreprises ont tendance à oublier qu’il faudra payer le salarié pendant 3 jours pour faire ce que le professionnel aurait fait dans la journée. Le photographe n’est pas là seulement pour réaliser les photographies, il est aujourd’hui aussi un véritable conseiller en image, mon cursus teinté de gestion, marketing et de communication m’amène à souvent orienter les entreprises pour aller plus loin.

La partie de recherche et de veille est aussi importante pour taper au plus juste, cette partie souvent ignorée est essentielle pour vous placer face à votre concurrence ou pour bien cibler votre clientèle, le fait d’avoir un regard externe permet parfois d’apporter un questionnement nouveau et utile. Les tarifs des professionnels ne sont pas si prohibitifs, renseignez-vous et calculez l’ensemble des coûts, cela vous permettra de faire un choix plus pertinent !

 

Par , le

Attention aux pervers dans la photographie de nu!

Caricature d'un photographe en pedobear

Sophie aime beaucoup faire des caricatures de ses amis !

Commençons par cette amusante caricature de Sophie Navas qui s’est amusée à m’illustrer en Pedobear (petit délire de geeks), une manière de rire avant d’entamer un sujet plus sérieux.

Si vous êtes une belle femme, vous avez sans doute déjà été abordée par un « photographe » vous proposant sa carte et vous demandant de poser pour lui, vous avez refusé?!
Le problème est que beaucoup de personnes se servent de la photographie pour attirer des jeunes femmes là où elles ne veulent pas aller, à poser nu, voire pire encore sans compter les diffusions à tout va sur des sites peu scrupuleux.
Toujours se méfier lorsqu’on vous propose quelque chose de gratuit ! c’est toujours valable ou presque car la personne cherche bien son intérêt dans sa proposition même si vous ne savez pas encore de quelle manière.

Alors, si vous souhaitez un jour poser nue ou en tenue légère, prenez les services d’un professionnel, rencontrez-le avant, ne signez pas d’autorisation de diffusion de vos images à la légère…
Payer pour ce service est s’assurer d’en maîtriser le déroulement, l’utilisation des photographies ainsi que d’être certaine d’avoir un vrai professionnel pour vous mettre en valeur.
Définissez avant les choses afin qu’il n’y ait aucune ambiguité et ne soyez pas naïve.

Durant la séance photo, soyez accompagnée, que quelqu’un sache où vous êtes. De même, le photographe ne doit avoir strictement aucun contact physique avec vous! Quitte à perdre du temps, il doit vous donner les instructions pour remettre vos cheveux ou accessoires en place mais ne doit jamais vous toucher.
Il doit avoir une attitude très respectueuse envers vous, rester concentré sur son travail.

Ma position est très claire face aux abus des soit disant « photographes », ce sont des pervers déguisés en photographes pour abuser de vous.
Heureusement, il reste encore des photographes sérieux, n’hésitez pas, si vous hésitez à poser nue à venir me rencontrer, nous parlerons de votre projet, nous définirons tout avec vous.

Par , le

Profession photographe : le magazine

Toujours déconnecté de l’actualité, je serais passé à coté de la sortie de ce nouveau magazine consacré à informer et défendre les photographes professionnels si je n’avais eu la chance de le recevoir dans ma boîte au lettre. Je les remercie pour cet envoi qui m’a convaincu et m’amènera à prestement prendre un abonnement à ce trimestriel de qualité.

Un nouveau magazine pour nous les photographes, parce que nous le valons bien!


Au menu, de nombreuses rubriques intéressantes, voire cinglantes comme la rubrique « Déclic et des claques » qui présente des annonces comme nous en lisons trop souvent qui vont contre notre profession: « Cherche stagiaire avec son matériel, expérimenté, un CV grand comme le bras, autonome, qui travaille chez lui, allergique à la rémunération… » je résume de manière parodique mais c’est à peu près le fond.
Des rubriques sur les droits des photographes, sur la bibliothèque idéale, quelques unes sur les grandes sorties de matériel, des réflexions sur l’évolution du métier, les développements liés au web, des conseils de professionnels, la présentation de travaux de photographes de grande qualité, je ne ferai aucune référence à certains magazines à grands tirages qui devraient s’inspirer de ces sélections…
En gros, vous l’avez déjà compris, c’est pour moi une réussite, d’autant que le rédacteur en chef, Pierre Jacques Provost est un vrai journaliste. Au risque de passer pour un nostalgique, j’aimais le temps ou les banquiers finançaient, les assureurs assuraient, les opérateurs fournissaient des services téléphoniques…enfin, je me comprends.
 

Par , le

Photographe : métier du Web ?!

Statuaire africaine avec crâne humain

Aucun rapport avec l'avenir des photographes, j'aimais juste la photo 😉

La photographie professionnelle aura subi en quelques années plusieurs révolutions par l’arrivée du numérique et aujourd’hui celle d’internet.

Notre métier a considérablement évolué jusque dans sa finalité, en effet, la plupart des photographies que nous réalisons ne verra jamais le papier et sera utilisé pour le web.

Que ce soit dans la communication des entreprises, les photographies pour les catalogues des e-commerçants, les particuliers qui se font le plaisir d’un shooting dont ils partageront les photographies avec leurs amis sur les réseaux sociaux, il n’a jamais été pris autant de photos mais leur vocation a souvent changé.

Nous passerons sur le développement des photographies sur les réseaux sociaux et l’avènement du « story telling » comme première utilisation de la photographie, l’utilisation quotidienne des téléphones afin de raconter des détails de sa vie sur les réseaux sociaux. Les demandes faites par les professionnels sont claires, les droits de diffusion pour le web en point de mire. Internet a bouleversé la communication des entreprises ainsi que le commerce. En pleine période de crise, le e-commerce garde le vent en poupe avec une croissance de 22% sur 2011 ce qui renforce encore le phénomène.

Ces constats poussent les entreprises à faire appel à de nouveaux services et de nouveaux métiers presque inconnus auparavant : Community manager, référenceur SEO, rédacteur Web, conseillers en e-réputation, ergonomes web et tellement d’autres. Alors que devient la photographie dans tout cela? il faut se réadapter à la demande et développer de nouvelles compétence rattachées au web. Bienvenue aux photographes 2.0.

Le photographe doit apporter toujours plus de compétences en incluant un conseil en image, une créativité supplémentaire, des photographies comprenant une part d’infographie, de montages afin de toujours mieux servir le discours des entreprises. Il doit travailler en collaboration avec ces nouveaux prestataires dans l’élaboration d’un photographie d’impact, être force de proposition face à des clients qui finissent par être perdus par l’évolution rapide dictée par les standard mouvants d’internet.

En effet, aujourd’hui, seuls les « hyper-spécialistes » tirent leur épingle du jeu dans un secteur qui a vu le nombre des emplois divisés par deux en moins de 6 ans. Loin de moi l’idée de décourager les jeunes entrants mais formez-vous bien ou vous finirez comme tant de photographes à quitter le métier avec un goût amer.

Pour les photographes professionnels qui veulent en savoir plus sur l’évolution en chiffres du secteur, le GNPP ( Groupement national des photographes professionnels ) nous éclaire par une analyse de l’évolution des marchés de la photographie !

N’hésitez pas à donner votre avis !

Par , le

Tim Burton : exposition à la cinémathèque française

De passage sur Paris, j’en ai profité pour aller voir l’exposition de Tim Burton à la cinémathèque Française. Cela fait un petit moment que je n’ai pas parlé d’une exposition et pour une fois, il ne s’agit pas de photographie.

Exposition de Tim Burton à Paris

Une exposition à ne pas râter

Comme vous le savez tous, Tim burton est un cinéaste à l’univers très original, imprégné de monstres sympathiques, d’une vision tout à la fois noire et enfantine. Dans ses films d’animation comme les films fantastiques avec son acteur fétiche Johnny Depp, il nous entraine dans un univers propre qui est le sien.

Cette exposition pour lequel je féliciterais le commissaire d’exposition pour son travail regroupe dessins, toiles, courts métrages, extraits de films, figurines, parties de décors, costumes.

Un moyen de découvrir des personnages que je ne connaissais pas sur le début de l’exposition, des œuvres anciennes démontrant la cohérence et la force de cet univers. Puis, en m’émerveillant devant les têtes de Jack l’épouvantail, le costume porté par Jonhy Depp dans Edouard aux mains d’argent, les têtes coupées de Mars Attack et bien d’autres éléments chers à ma culture cinéma. L’exposition commence par ses œuvres non cinématographiques pour ensuite être rassemblées par films.

En clair, une exposition qui plaira, je pense à tous les fans de l’univers Burton, elle finit le 5 aout alors foncez si vous n’avez pas encore été la voir.

Photographie de l'exposition de Tim burton

Des figurines des personnages de Burton

Un lien vers le site de la cinémathèque française concernant cette exposition

Par , le