Divers

Un triste anniversaire

Cela fait un an, jour pour jour, que ma mère nous a quitté. Je voulais aujourd’hui lui rendre hommage et vous parler en quelques mots d’elle.

Durant 6 mois, elle a lutté contre le cancer qui la dévorait, sans se plaindre, avec toujours un sourire pour celui ou celle qui rentrait dans sa chambre. Aussi affaiblie qu’elle était, elle était notre meilleur soutien dans ces moments difficiles. Il est compliqué et inutile de vouloir expliquer la relation que l’on peut avoir avec sa mère, mais je l’aimais et elle m’aimait. Elle avait une envie de vivre phénoménale et s’est battue comme une lionne. Alors les jours de doutes, je me rappelle de cette leçon de vie qu’elle m’a donné et de tout ce qu’elle m’a laissé. Merci à toi Maman.

Une fleur près de son lit.

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Clermont-Ferrand : une ville à vivre

Clermont-Ferrand a changé sur bien des points, il est fini le temps de ma jeunesse où passé 20 heures, le centre était désert au point d’entendre se glisser dans la tête un air d’Ennio Morricone, il y a du mouvement, des bars sympas, des expos à tout va!

Aujourd’hui, je me déplace beaucoup notamment à Paris pour le travail et plutôt que de trouver ma ville plus ennuyeuse au retour, à la vérité, elle me plaît plus que jamais! Les jours passent et je suis de plus en plus conscient de la chance de vivre dans une ville à taille humaine, ouvrant pourtant la possibilité de profiter de la plupart des avantages des grandes villes.

Entre hier et aujourd’hui, j’ai pu faire 4 vernissages d’expositions intéressantes et en visiter quelques autres, faire de belles découvertes et rencontres, même si elles n’ont pas le poids des grandes expositions parisiennes bien sur. Mais qu’à cela ne tienne, ce week end, la ville voit se dérouler la 16ème édition des arts en balade : une ouverture d’ateliers et lieux pour découvrir les artistes d’ici, l’art ancré dans la ville.

Surpris par une qualité grandissante de ce qui est présenté, on ne peut que saluer des initiatives comme l’exposition « Un corps inattendu » au FRAC auvergne qui regroupe des œuvres d’artistes comme KLEIN, MIRO, ALECHINSKY, BASQUIAT, CHAGALL, PICASSO et bien d’autres (si vous n’y avez pas encore mis les pieds, foncez car c’est exceptionnel pour une ville comme Clermont-Ferrand). Notons aussi la transformation de l’hôtel Fontfreyde en centre photographique pour nous proposer du Martin PARR et autres photographes, un lieu dédié à la photographie que j’aime à visiter à chaque renouvellement d’exposition.

Clermont-Ferrand vit!  si l’on dit que les français sont des râleurs nés et c’est vrai! Il est temps de dire bravo à un ensemble d’initiatives publiques, privées, associatives qui ont donné un autre visage à la ville, nous permettent de mieux la vivre. Alors, pour ceux qui ne sont pas passés par nos montagnes récemment, venez! vous constaterez qu’il n’y a pas que nos pneus et nos fromages qui méritent votre attention!

Pardonnez cet excès de chauvinisme mais ça devait sortir!

Une vue animée de la Place de Jaude

Une photo prise durant la finale gagnée par l’ASM, sur l’autre face de la place de Jaude, derrière l’écran géant. Je n’ai pas résisté à prendre cette image où ce couple en premier plan semble être isolé du monde, alors que tout est en mouvement autour d’eux.

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De la nouveauté

Un nouveau joujou

Tout est dit ou presque dans ce joli faire part réalisé par ma graphiste officielle Sophie Navas.

Pour pouvoir réaliser des impressions numériques de haute qualité sur des papiers en rouleau allant jusqu’à 61 cm de large, ce traceur sera bien utile, les premiers tests en cours mettent l’eau à la bouche! (et un peu sur le papier).

Attention, cela n’est pas pour faire concurrence à mes confrères en matière de tirage photographique. J’en profite pour citer Photo plus, rue des gras à Clermont-Ferrand et Cromarias à Cournon qui font du bon travail ainsi que Pascal Jupillat, pour le noir et blanc. je m’excuse envers les autres que je connais moins. Photographe, je suis, photographe, je reste et je ne compte pas étendre mes activités au tirage.

Juste pour réaliser certains tirages expos, des affiches en petits tirages pour mes clients comme les salles des ventes ou bien faire des épreuves de certaines campagnes de communication.

Au passage, cette belle machine offre la possibilité d’imprimer sur toile, bâches, autocollants et autres, de quoi s’amuser un moment…

Ceci s’inscrit dans les nouveaux développements à venir et un retour sur le papier fait du bien, la photo, en numérique a parfois quelque chose de moins concret.

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Vive le RAW, Vive le RAW …..

Cet article s’adresse aux photographes amateurs soucieux de la qualité de leurs images numériques.

Les appareils photos numériques de qualité donnent la possibilité d’obtenir en sortie plusieurs types de fichiers, je parlerai plus spécifiquement de Canon mais le principe est le même pour toutes les marques. Le plus souvent, un choix à faire entre le format RAW et le format JPEG est à faire.

Pour ce choix, je milite clairement pour le format RAW et je m’en explique. Ce type de fichier est le résultat d’une prise du capteur sans interprétation de l’image, une impression brute, l’appareil va tout de même vous présenter une image un peu interprétée à l’écran mais les données sont stockées sans être compressées ou changées. A la différence, le JPEG est une interprétation de l’image correspondant soit à des réglages automatiques, soit des réglages de l’utilisateur.

L’argument qui pousse beaucoup de gens à travailler en JPEG est la possibilité de pouvoir ensuite visualiser directement le résultat sur l’ordinateur, sans avoir à traiter les images. Il est vrai que le RAW demande d’être traité par l’ordinateur, étant donné qu’il ne l’a pas été par le processeur de l’appareil photo. Cela prend du temps et demande un système informatique performant, c’est vrai.

Les fabricants ont donc eu l’intelligence de donner la possibilité d’enregistrer simultanément en RAW et JPEG alors si vous voulez pouvoir « consommer » vos images rapidement et y revenir plus tard, cette solution est pour vous!

Alors, j’entends déjà dire que certaines images ne méritent pas autant d’attention mais je vais essayer de vous donner quelques arguments:

Le fichier RAW est le négatif de l’appareil numérique, le JPEG en est une sorte de tirage, alors, jetiez vous les négatifs en vous disant que vous n’en aviez plus besoin? que le tirage vous suffisait? Parce qu’il faut le dire, le JPEG est à la photo ce que le mp3 est à la musique, on trouve la substance de l’image mais pas pas au meilleur de sa qualité. De plus, le JPEG est un format de compression ce qui signifie qu’à chaque changement et enregistrement, votre fichier perd une part d’informations, on dit que c’est un format destructif! Alors, si vous shootez en JPEG, conservez bien de coté votre fichier original, sinon, le retour en arrière est impossible.

Pour rentrer un peu plus dans la technique, la plupart des appareils photo numériques ont un capteur avec une plage dynamique de 12 ou 14 bits, un fichier JPEG est en 8 bits, alors, si vous ne faites pas du RAW, vous perdez déjà une part d’informations. Cela affecte les écart de luminosité et vous diminue la possibilité de rattraper des détails dans les zones claires et sombres. Il est d’ailleurs assez amusant de voir des photographes faire du HDR en JPEG, multiplier les vues pour finir à faire une image 16bits alors qu’ils auraient probablement eu le même résultat avec moins d’images en RAW. Je ne m’attarderai pas sur les ressorties des fichiers RAW ensuite ou peut être dans un futur article.

Il est impossible de savoir quelle sera réellement la finalité d’une image : simple souvenir, exercice de style, future base à un travail artistique ou journalistique. La photographie a son importance. Pourrions nous nous émerveiller devant certaines œuvres aujourd’hui si les négatifs avaient été traitées avec aussi peu de cas que nous le faisons avec nos fichiers? Il est toujours plus facile de dégrader une image que de l’améliorer alors offrez vous les meilleures chances dés le début! Et puis, l’on peut imaginer dans le futur des logiciels encore plus performants (ils ont déjà beaucoup progressé), ne serait il pas dommage de ne pas pouvoir en profiter pleinement sur les photographies que nous faisons aujourd’hui?…

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Arrêtez le massacre!

Les jeunes filles méritent qu’on leur dise la vérité: les femmes auxquelles vous vous comparez dans les magazines n’existent pas!

Pour des raisons esthétiques qui parfois flirtent avec la publicité mensongère lorsqu’elles s’appliquent à des produits cosmétiques, les photographies de publicité notamment les portraits sont retouchées de manière importante. Moralité, des jeunes filles cherchent à s’identifier à des modèles sélectionnées dans de grandes agences, passées entre les mains des meilleurs coiffeurs, maquilleuses, mises en lumière par des éclairagistes, avec derrière un photographe qui les prendra sous leur meilleur angle. Et même après cela, ce n’est pas suffisant et un retoucheur finalise en ne laissant parfois pas grand chose de la photographie originale, allongeant le coup, retaillant les hanches, affinant les jambes d’une demoiselle de 16 ans s’habillant en 34.

Ceci amène à une conclusion, vous ne reconnaîtriez probablement pas l’une de ces icônes de la mode si vous la croisiez dans la rue. Vous pouvez déjà le vérifier si vous avez déjà eu  le doute sur la star représentée sur une affiche de pub!?

Mon envie n’est pas de tomber dans un puritanisme de l’image mais bien d’expliquer que la photographie n’a pas forcément une valeur testimoniale et qu’il faut bien que chacun en soit conscient!

Alors cela lance un débat, doit on limiter les retouches par texte de loi? Cela paraît compliqué à mettre en place : difficultés de définition de ce qui est à proscrire, surtout que certaines retouches ne sont pas là pour tromper mais bel et bien pour servir une image, palier à certains soucis à la prise de vue qui étaient impossible à prévenir, etc…

Et puis, doit-on toujours passer par la voie règlementaire ou législative? Alors doutez, doutez simplement de toutes ces photographies et ne prenez cela que pour des créations à base de photographies!

Photoshop fait partie des logiciels que j’utilise très régulièrement pour mon travail, je continue à faire des formations régulièrement pour être capable de répondre aux attentes de mes clients mais cela ne m’empêche pas de préférer au maximum une image nature, je souhaite que l’on retienne mes qualités de photographe et non de retoucheur, si bien que hormis quelques exceptions comme de retirer quelques petits boutons, les images de mon blog et site n’ont pas subies de retouches, la plupart n’étant même pas ouvertes dans photoshop!

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Twestival de Clermont-Ferrand

Et bien oui, je dispose depuis peu d’un compte twitter (@_nicolasroger_) ce qui m’a amené à participer à la soirée du Twestival.

Les bonnes initiatives méritent d’être soutenues alors je ne pouvais louper cet évènement au profit de la Croix rouge se déroulant à la Coopérative de mai. Un concert des Cracbooms et des Bewitched hands pendant lequel des artistes ont réalisé des œuvres destinées à être vendues aux enchères pour la Croix rouge.

Parmi les artistes, agou ( plus connue ici sous son vrai nom, Sophie Navas, le monde est petit!) , pulcomayo , anto, cess et florent qui ont réalisées leurs oeuvres en live et galliane de « A l’ombre des murmures » qui a fourni pour la vente des photos dont je me suis porté acquéreur!

D’ailleurs, j’en profite pour vous rappeler ou prévenir que certaines œuvres réalisées durant la soirée seront mises en vente rapidement! De manière générale, si vous avez besoin de renseignements sur le Twestival, voici leur site.

Voilà, je vous mets quelques images de la soirée pour vous en rendre compte (merci aux organisateurs).

The Bewitched hands

Les artistes à l’oeuvre

Guitariste de The Cracbooms

The Cracbooms

Et quelques images de plus ici!

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Le sirha : La cuisine starisée

La cuisine prend pour ses passionnés des allures de grands prix ou de championnat du monde, il est à peine croyable de voir les délégations de pays comme le japon avec leurs cuillères en bois taper en rythme pour motiver leur champion et hurler quand se rapproche l’échéance. Je parle là de l’ambiance du Bocuse d’or, concours de cuisine parmi les plus prestigieux de la planète où l’on peut se rendre compte du réel engouement pour la cuisine.

Ce grand concours ainsi que des concours de pâtisserie ont eu lieu au Sirha, grand salon des métiers de bouche qui se déroulait à Lyon. J’ai eu la chance d’y rester quelques jours et suivre l’équipe du stand All-Clad, marque américaine haut de gamme pour les chefs cuisiniers, et amateurs passionnés.

Ustensiles de cuisine haut de gamme

All-Clad (Cette image faite à main levé sur leur stand, sans retouches, comme à mon habitude me plait, allez savoir pourquoi!  )

A cette occasion, j’ai pu faire la connaissance du chef Frédéric Coiffé qui faisait parti des finalistes pour représenter la France au Bocuse d’or, un personnage que j’ai beaucoup apprécié car, au delà de son talent indiscutable, il sait rester simple, n’a pas oublié d’où il vient et le chemin qu’il a fallu parcourir pour en arriver là. Prenant plaisir à faire découvrir de nouvelles saveurs aux chanceux sur le stand All-Clad  à base de produits originaux (la tapenade de truffes me laisse un délicat souvenir), j’ai été marqué par son enthousiasme face au concours, des étoiles dans les yeux, vivant à fond chaque moment.

Pour clôturer, Il m’a été amusant de voir les pièces faites pour le championnat du monde de pâtisserie, de croiser des stands de marques familières et en rentrant de me faire rappeler par mon papâtisser qu’il m’y avait emmené enfant.

Chef cuisiner Frédéric Coiffé

Frédéric Coiffé – Maître cuisinier de France

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Le métier de photographe en évolution

Photographe : voilà un métier en pleine mutation comme tant d’autres.

A l’origine, il était fait appel au photographe pour les portraits car très peu avaient les connaissances techniques et le matériel pour pouvoir produire des photographies, d’autant que les premiers procédés étaient complexes et coûteux. Le choix  était donc évident de faire appel à un professionnel. Les premiers à très vite s’intéresser à ce nouveau médium ont d’ailleurs été les artistes peintres qui s’en sont rapidement emparés.

Aujourd’hui, la démocratisation du matériel, la grande simplification des procédés fait que tout le monde peut produire une photographie (on ne parle pas de qualité, entendons nous bien) ce qui était impossible à la base alors :  que devient la place du photographe professionnel face à cette nouvelle situation, à ces nouvelles technologies?

Ce constat amène pour les photographes d’aujourd’hui le devoir de créer une plus-value de par son intervention suffisante pour justifier son coût, c’est un discours bien économique mais contrairement à ce que certains peuvent penser, on ne remplit pas l’écuelle avec un appareil photo si facilement.

Comme tout professionnel, un photographe doit apporter un matériel performant, récent mais cela a un coût, bien sur! A mon sens, bien plus encore que le matériel, c’est un savoir faire ;  nourri de l’expérience (il faut avoir gâché de la pellicule), de la formation qui ne s’arrête jamais, du partage ainsi que d’une documentation et veille perpétuelle sur ce qu’il se fait, une ouverture sur la culture, l’histoire de l’art ( la composition est bien souvent référencée) . Même par hasard, une personne peut faire une bonne photo mais réussir quasi chaque image, quelque soit le contexte de prise de vue et toujours amener quelques choses de plus, c’est normalement ça être professionnel.

Je suis souvent chagriné par les compléments de dénominations autour de la profession comme : auteur photographe, artiste photographe, photographe d’art… Difficile de se définir, il me semble que pour pas mal de travaux,  le terme d’artisan photographe est plus approprié ce qui n’empêche pas la créativité et en dehors du travail, d’être artiste photographe. Quelle est la part de l’artiste et du technicien?  c’est un problème insoluble.

Ensuite, il y a bien des branches différentes dans la photographie ; que penser, par exemple,  des photojournalistes qui semblent souffrir de plusieurs phénomènes : des ventes de quotidiens et magazines clairement en baisse, l’arrivée d’une grande partie de photographies libres de droits ou que les auteurs laissent presque pour rien parce qu’il sont heureux de voir leur nom et leurs photographies apparaître. Comment blâmer un dentiste, passionné de photographie, assez bien équipé qui signera un contrat de 50€ pour les droits des images d’un livre entier? Certains livres vendus le sont avec uniquement des photographies libres de droits, ne faisant plus appel à des agences ou des photographes pour répondre à ces commandes.

Une fois finie cette parenthèse censée effrayer les jeunes qui souhaiteraient intégrer la profession, quel beau métier que celui de photographe!  Quelle récompense lorsqu’une personne fâchée avec son image vous dit s’aimer sur les vôtres, s’accepter mieux grâce à cela ; ou encore voir les visages des mariés vivre une nouvelle fois le mariage différemment grâce au reportage, un patron d’entreprise heureux de pouvoir défendre ses produits avec des images à la hauteur du soin qu’il apporte à son travail. Quel frisson de saisir l’instant qui ne reviendra pas et lui donner un prolongement vers l’avenir, en l’esthétisant pour le rendre plus beau encore.

Voilà les raisons qui me donnent l’envie d’accepter les contraintes grandissantes pour être photographe.

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Bienvenue sur mon Blog!

Beaucoup d’hésitations avant de lancer ce Blog mais je me rends compte que si je n’ai pas envie d’y raconter spécialement ma vie, l’envie est là de partager! partager en photographe certaines choses avec mes amis ainsi que des gens qui aiment comme moi la photographie, la musique, le cinéma, l’art en général et bien plus encore.

Ce blog est là aussi pour commencer à faire découvrir quelle photographie je réalise pour moi, ma recherche personnelle et pourquoi pas avoir des retours face à mon travail, vos impressions ou simplement évoquer des artistes ou œuvres qui me marquent.

Je profite pour remercier au passage Sophie Navas qui me fait le plaisir de travailler sur la mise en forme de ce blog, je pense qu’elle sera citée au long de mes articles et vous mettrai le lien de son blog que je suis déjà depuis un petit moment.

J’espère que vous aurez plaisir à me suivre comme je prends déjà plaisir à suivre celui de certaines personnes et que vous m’aiderez à en faire un espace vivant.

Si vous souhaitez découvrir mon travail professionnel : voici mon site professionnel de photographe!

Un photographe

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