Expositions

Exposition « Réflexions sur l’eau » aux Arts en Balade

Pour une fois, dans notre beau Local 19, ce sont des photographies de mon travail personnel qui sont exposées.
Grâce au lancement durant les Arts en Balade, plus de 1000 personnes ont déjà vu cette série ce week end,
un succès inespéré qui me touche d’autant plus que le contact avec les visiteurs a été très enrichissant.
L’exposition se poursuivra jusqu’au 29 juin alors n’hésitez pas à passer !

" # Eau 1 "

J’en profite pour vous mettre un lien vers la galerie artistique de cette série « Réflexions sur l’eau »

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Exposition à Gannat

Comme je vous en avais parlé, je travaillais sur une exposition sur le thème de l’eau.
Et bien, je vous l’annonce, elle est prête et tournera cette année sur plusieurs évènements, galeries et sera amenée à s’étoffer entre chaque présentation. Ces images dont les première datent déjà de 4 ans ont été faites dans différents contextes géographiques comme en Angleterre, en Guadeloupe, en Espagne sans compter les lacs et rivières d’Auvergne.
Pour commencer, l’exposition est présentée pour la saison culturelle de la ville de Gannat ce mois de février. Une dizaine de tirages ( 60 x 90 cm) de la série « Réflexions sur l’eau » est présentée au sein de la mairie ainsi que de la médiathèque.

Photographie de la série "Réflexions sur l'eau"


Contacté par le service culturel de Gannat et je les en remercie, j’ai été heureux d’anticiper la réalisation des tirages pour cette première présentation de la série.
Pour l’anecdote, mon « papâtissier » tenait une pâtisserie à Aigueperse lorsque j’ai appris à nager. J’ai donc pris mes premiers cours de natation à Gannat. Présenter donc ces images dans cette ville m’amuse donc d’autant plus.

Photographie de la série "entre deux mondes"


Pour les news , la nouvelle version du site présente une section dédiée à mon travail artistique
et un site multilingue pour ceux qui veulent : www.nicolasroger.com

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Première exposition à Local 19 : Amandine de Bouchard

Comme je l’avais annoncé, Local 19 sera aussi un lieu d’exposition pour des artistes contemporains et nous venons de faire le premier accrochage.

Des œuvres d’Amandine de Bouchard, une peintre dont je suis le travail depuis quelques années déjà et dont j’apprécie autant les qualités humaines que ses productions artistiques.

Voici la photo d’une de ses toiles ainsi qu’un texte de présentation:

L'une des oeuvres d'Amandine exposée à Local 19

« Artiste passionnée, Amandine de bouchard a pour terrain de prédilection: le fantastique.

Cette artiste de la haute loire ayant enseigné les arts plastiques aime intégrer à sa peinture
la force de ses émotions.

Au travers de ses paysages oniriques aux tons vifs et saisissants, certains reconnaîtront
des lieux réels de l’Auvergne tels qu’Alleuze ou St Ilpize. La réalité, par sa technique et le
choix des couleurs  y est réinventée pour imposer une autre vision.
Chacun est libre d’interpréter les flous, les transparences, les apparitions ou disparitions,
les mystérieuses formes peintes. Certains y verront le néant, tandis que d’autres y verront
l’espoir, la vie…

La peintre qui enchaine les expositions depuis quelques années trouve ses influences
dans les oeuvres de William Turner, Caspar David Friedrich, Gustave Moreau
aussi bien que dans les verbes de Victor Hugo, des sœurs Brontë ou encore Edgar Allan Poe.

Comme un instant éphémère, un état d’âme du moment, les peintures d’Amandine,
retranscrivent des émotions propres à chacun de nous… de la surprise, une profonde
mélancolie, une désarroi qui se mue en un sentiment de béatitude, une mystérieuse beauté
effrayante, mais terriblement attirante, une renaissance… » Marina De Bouchard

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Meilleur ouvrier de France

Ouvrage de Plomberie

L'œuvre de Nicolas DANIS pour le concours

Pour tous ceux qui s’intéressent à l’artisanat ou qui, comme moi, ont un parent dans ces professions, les meilleurs ouvriers de France ont toujours une connotation prestigieuse.

Nicolas DANIS, ayant été l’un des meilleurs ouvriers de France a vu son œuvre de concours exposée à la grande Halle avec d’autres artisans des différents corps de métiers, à cette occasion, je suis passé réaliser à sa demande un petit reportage.

Voici une photo détourée de l’œuvre et un petit texte de l’auteur:

« L’ouvrage réalisé pour le concours regroupe différentes difficultés, plus ou moins d’actualité sur le terrain. Ces difficultés demandent en majeure partie de maîtriser les bases du métier et des méthodes d’antan. On y retrouve de la forge via les rétreintes cuivre et acier, du cintrages au sable sur tubes cuivre et acier, des assemblages par soudures de différentes natures et bien d’autres difficultés encore.
Compagnon du devoir de formation, ma volonté est d’aller au plus loin dans le travail de la matière, en respectant des méthodes de base liées à mon métier « la plomberie ».
En suivant ce fil conducteur, le concours  « Un de Meilleurs Ouvrier de France » était pour moi l’occasion de faire découvrir au grand public un savoir faire et indirectement l’occasion de donner aux jeunes professionnels l’envie d’aller au bout de leurs projets, de leurs rêves.
Car je suis persuadé, que l’évolution dans un métier est beaucoup plus significative avec la passion et le rêve. Si j’ai pu, à travers ce concours donner l’impulsion a un jeune, pour moi le concours est gagné! »
Danis Nicolas
« Un des Meilleurs Ouvriers de France » 2011
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Clermont-Ferrand : une ville à vivre

Clermont-Ferrand a changé sur bien des points, il est fini le temps de ma jeunesse où passé 20 heures, le centre était désert au point d’entendre se glisser dans la tête un air d’Ennio Morricone, il y a du mouvement, des bars sympas, des expos à tout va!

Aujourd’hui, je me déplace beaucoup notamment à Paris pour le travail et plutôt que de trouver ma ville plus ennuyeuse au retour, à la vérité, elle me plaît plus que jamais! Les jours passent et je suis de plus en plus conscient de la chance de vivre dans une ville à taille humaine, ouvrant pourtant la possibilité de profiter de la plupart des avantages des grandes villes.

Entre hier et aujourd’hui, j’ai pu faire 4 vernissages d’expositions intéressantes et en visiter quelques autres, faire de belles découvertes et rencontres, même si elles n’ont pas le poids des grandes expositions parisiennes bien sur. Mais qu’à cela ne tienne, ce week end, la ville voit se dérouler la 16ème édition des arts en balade : une ouverture d’ateliers et lieux pour découvrir les artistes d’ici, l’art ancré dans la ville.

Surpris par une qualité grandissante de ce qui est présenté, on ne peut que saluer des initiatives comme l’exposition « Un corps inattendu » au FRAC auvergne qui regroupe des œuvres d’artistes comme KLEIN, MIRO, ALECHINSKY, BASQUIAT, CHAGALL, PICASSO et bien d’autres (si vous n’y avez pas encore mis les pieds, foncez car c’est exceptionnel pour une ville comme Clermont-Ferrand). Notons aussi la transformation de l’hôtel Fontfreyde en centre photographique pour nous proposer du Martin PARR et autres photographes, un lieu dédié à la photographie que j’aime à visiter à chaque renouvellement d’exposition.

Clermont-Ferrand vit!  si l’on dit que les français sont des râleurs nés et c’est vrai! Il est temps de dire bravo à un ensemble d’initiatives publiques, privées, associatives qui ont donné un autre visage à la ville, nous permettent de mieux la vivre. Alors, pour ceux qui ne sont pas passés par nos montagnes récemment, venez! vous constaterez qu’il n’y a pas que nos pneus et nos fromages qui méritent votre attention!

Pardonnez cet excès de chauvinisme mais ça devait sortir!

Une vue animée de la Place de Jaude

Une photo prise durant la finale gagnée par l’ASM, sur l’autre face de la place de Jaude, derrière l’écran géant. Je n’ai pas résisté à prendre cette image où ce couple en premier plan semble être isolé du monde, alors que tout est en mouvement autour d’eux.

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L’eau

Cela fait un moment que je travaille sur une future exposition sur le thème de l’eau, j’ai décidé de vous en mettre une première image et de vous en parler un peu.

Tout d’abord, pourquoi l’eau? Simplement parce qu’elle me fascine, je ne peux passer à coté de l’eau sans plonger mon regard dans ce qu’elle retient. Que ce soit pour ces paysages qu’elle enferme ou l’autre vision qu’elle nous apporte sur ce qui nous entoure. Avec cette série, je travaille plus particulièrement sur les réflexions de l’eau dans le cadre d’abstractions, ceci avec une recherche quelques peu picturale autour la matière. Les symboliques de l’eau dans l’art, la littérature et la religion ne font que renforcer mon intérêt pour ce sujet inépuisable de beauté et de diversité, l’eau est le premier miroir de l’homme.

Je vous propose de commencer par cette image, qui a été prise en Angleterre, dans une forêt proche de Sheffield.

L'eau #1

Je vous met un détail car il sera compliqué d’appréhender la matière sinon, en effet, cet effet créé par l’eau n’est pas sans rappeler certaines des techniques des peintres.

Détail de L'eau #1

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Willy Ronis : le réalisme poétique.

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler de Willy Ronis, un photographe arrivé à la photographie par un mariage de raison ensuite devenu un mariage d’amour, selon ses propres mots. Ayant du reprendre la boutique de son père photographe tombé malade, il est entré dans la profession alors qu’il était avant tout passionné de musique, de dessin et de peinture, plus particulièrement de la peinture flamande du XVIIème. Ce photographe, qui s’est lancé en indépendant à la mort de son père a commencé par du reportage social pour des revues comme regards et le magazine Life.

La photographie ci dessous qui restera probablement comme l’une des plus emblématiques du photographe date de 1938, elle n’a été tiré pour la première fois qu’en 1980. Elle était fortement sous exposée et les papiers de l’époque ne permettaient pas d’en faire un bon tirage.

L'une de ses images les plus marquantes qui a failli tomber dans l'oubli.

Willy Ronis est considéré comme faisant parti du mouvement du réalisme poétique comme Robert Doisneau qu’il connaissait bien. Etant parisien, il a naturellement arpenté ses rues et constituera son premier livre de photographie de Belleville et Ménilmontant, je ne résiste pas à l’envie de vous mettre cette photographie d’enfant qui est un autre classique.

L'enfant à la baguette de pain

L'enfant à la baguette de pain

Il aura vécu 11 ans en Provence avec Marie-Anne son épouse et son fils Vincent, la photo suivante étant bêtement une photographie de sa femme en train de faire sa toilette alors qu’il faisait du plâtre dans le grenier. C’est en passant, allant chercher un outil, qu’il a pris son appareil et fait cette suite de 4 photos qui ont marqué l’imaginaire de tant de gens.

Marie-Anne Ronis - le nu provençal

Je ne pouvais clôturer cet article sans mettre un autoportrait, ce qu’il aimait faire depuis l’âge de 16 ans, âge ou son père lui a offert son premier appareil.
Malheureusement, il nous a quitté, j’ai le souvenir d’un homme d’une grande gentillesse, nous l’avions croisé à Arles avec mon amie, qui impressionnée, lui avait tendu une brochure montrant certains de ses travaux photographiques. Il avait pris le temps de quelques mots, parce qu’il savait rester accessible et partageait ses anecdotes avec plaisir.

Willy Ronis qui joue à se mettre en scène

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Duane Michals : le fou génial

Durant les rencontres photographiques d’Arles, il nous est donné la chance d’apprécier les oeuvres de nombre de photographes et parfois d’assister à une visite commentée de l’exposition par l’auteur, ce fut le cas pour Duane Michals en 2009. Avec sa moonwalk, ses pics tonitruants, son humour imparable, passant d’une anecdote à une autre, difficile de résister à la tentation de vous parler un peu de son travail.

Madame Schrodinger’s cat

Comme ci dessus, il produit depuis les années 60 des séries d’images racontant des histoires drôles ou surréalistes, mêlant écriture et photographies pour arriver à une certaine poésie. Duane  Michals Jackson (comme il semblait vouloir voir évoluer son nom) impose une manière décalée et très personnelle de voir la photographie qu’il met en scène à l’inverse des photographes de l’instant.

photo de Margritte par Duane Michals

Magritte vu par Duane Michals

Photographe ayant tiré le portrait à quelques artistes dont Magritte, Warhol pour les plus connus, il aime à utiliser les techniques de double exposition pour des rendus surréalistes et intégrer une dynamique à l’image, un début d’histoire. Il semble aimer provoquer notre imagination.

parodie de Cindy Sherman par Duane Michals

Auto portrait de Duane Michal à la « Cindy Sherman »

Avec l’esprît et l’humour qui le caractérise, Il a un regard très critique face à l’art contemporain et ne manque pas de parodier les oeuvres de ses contemporains tout en riant des prix fous de certaines photographies ou sculptures.

En complément, voici un intéressant Article sur sa participation aux rencontres photographiques d’Arles en 2009 et plus généralement sur sa façon de concevoir la photographie.

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Exposition à la MEP

Le mois de la photographie à Paris est l’occasion d’aller voir quelques expositions dont certaines courent plus longtemps.

Cette année, j’ai pu passer en voir quelques unes dont celle de la MEP (maison européenne de la Photographie) qui m’a particulièrement plu : « Autour de l’extrême » qui ne prendra fin que le 30 janvier 2011 alors n’hésitez pas à y faire un tour.

Dans cette exposition qui regroupe une sélection d’images, se côtoient des tirages de grand noms de la photographie comme vous pourrez le voir au sein de l’article sur le site de la MEP. Entre autre des images d’artistes photographes à l’œuvre torturée comme David Nebreda et Joel Peter Witkin

Dont un tirage du Baiser de Witkin, image dure et fascinante qui prend tout son sens en exposition, un travail qui peut diviser mais dont on ne peut pas nier la force et la qualité de réalisation. Ce tirage juxte « Poussin in Hell » du même artiste représenté à la Galerie Baudouin.

Le Baiser de Witkin

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