Archives février 2012

Photographie d’architecture

photographie d'architecture

Eglise Saint Gudule à Bruxelles après correction


Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas un grand fanatique de la retouche abusive en photographie, que je préfère une bonne prise de vue et éviter au maximum le passage par photoshop.
Pourtant, il est des domaines où il est intéressant d’utiliser ces nouveaux outils qui amènent des fonctionnalités pratiques.
Dans le cadre de l’architecture par exemple, il n’est plus impératif de travailler avec une chambre photographique ou des objectifs spéciaux. Il est possible de faire les corrections de basculements et décentrements à posteriori.
Pour exemple, l’église de Saint-Gudule à Bruxelles pour laquelle j’ai mis en œuvre cette technique. De passage, j’ai pris cette photographie sans vocation particulière et j’ai trouvé qu’elle permettait de bien faire comprendre l’intérêt d’un redressement. Si cela avait été une commande de la municipalité, j’aurais proposé de travailler avec une chambre mais ce procédé est long, astreignant et couteux, l’alternative numérique offrant ces avantages de réactivité, de faibles coûts sans pour autant être de mauvaise qualité.

L'église, avant correction.

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Exposition à Gannat

Comme je vous en avais parlé, je travaillais sur une exposition sur le thème de l’eau.
Et bien, je vous l’annonce, elle est prête et tournera cette année sur plusieurs évènements, galeries et sera amenée à s’étoffer entre chaque présentation. Ces images dont les première datent déjà de 4 ans ont été faites dans différents contextes géographiques comme en Angleterre, en Guadeloupe, en Espagne sans compter les lacs et rivières d’Auvergne.
Pour commencer, l’exposition est présentée pour la saison culturelle de la ville de Gannat ce mois de février. Une dizaine de tirages ( 60 x 90 cm) de la série « Réflexions sur l’eau » est présentée au sein de la mairie ainsi que de la médiathèque.

Photographie de la série "Réflexions sur l'eau"


Contacté par le service culturel de Gannat et je les en remercie, j’ai été heureux d’anticiper la réalisation des tirages pour cette première présentation de la série.
Pour l’anecdote, mon « papâtissier » tenait une pâtisserie à Aigueperse lorsque j’ai appris à nager. J’ai donc pris mes premiers cours de natation à Gannat. Présenter donc ces images dans cette ville m’amuse donc d’autant plus.

Photographie de la série "entre deux mondes"


Pour les news , la nouvelle version du site présente une section dédiée à mon travail artistique
et un site multilingue pour ceux qui veulent : www.nicolasroger.com

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Arno Rafael Minkkinen

Arno Rafael Minkkinen est un photographe « auto-portraitiste ».

auto portrait

entre land art et auto-portrait


La plupart de sa production photographique consiste dans des auto-portraits en noir et blanc où il se met en scène.
Son corps nu lui sert a créer des images parfois surprenantes. Parfois, il se sert de son corps pour définir des éléments sculpturaux, d’autres fois, il s’invite dans un décor ou intervient sur la scène par des effets de perspectives étranges, créé un scénario par sa présence ou celle d’objets personnels. Cet artiste photographe américain (émigré de Finlande) dont j’apprécie l’œuvre sensible amène à la fascination, la perplexité, le questionnement et parfois même le malaise. Une réflexion autour du corps, de la définition de soi ou de son intégration à notre environnement.

Créer avec son corps


Si ces images vous donne envie d’en voir plus, je vous conseille d’aller sur son site

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Photographie de studio : La gestion du modèle

Le vrai défi, lors d’une séance de portraits en studio n’est pas autour de la lumière mais bel et bien dans la gestion des modèles.
Beaucoup de gens ont une espèce de peur, de crainte liée à la photographie. Probablement due au décalage entre la manière dont ils se perçoivent et l’image qui leur est renvoyée par la photographie.
Alors, le rôle du photographe n’est pas seulement d’appuyer sur le déclencheur, il est de cerner un peu la personnalité du modèle, plaisanter pour lui ôter la rigidité des premiers instants. Lui arracher parfois des sourires naturels par l’humour. Tant de gens n’aiment pas sourire parce qu’il se sentent niais dans ces moments, parce qu’ils n’aiment pas qu’on voit trop leurs dents.
Martyrisés par des photographies peu flatteuses par le passé, ils fuient l’objectif qui les ramène à ces défauts qui focalisent leurs pensées dés lors qu’ils sont face à un miroir ou une photographie.
Je suis le premier à fuir face à un appareil photo, n’aime pas mon image et je suis mal placé pour donner des leçons aux autres. Mais c’est à se demander si ce n’est pas un moyen pour les photographes, en essayant de montrer les autres sous leur meilleur jour de s’abstraire à leurs propres craintes.

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