Photographie

L’effeuillage Burlesque par Galliane

Galliane

Galliane de Whispers & Shadows

Avec son dynamisme habituel, Galliane de l’ombre des murmures et Whispers and Shadows a décidé de mettre un peu de son énergie au service des femmes.

Pour leur permettre de découvrir, apprendre ou perfectionner leur science de l’effeuillage avec de l’impertinence, de l’humour, du goût et l’envie première de se faire plaisir avant tout, elle organise des soirées sur l’effeuillage burlesque. Pétillante comme à son habitude, Galliane vous montre quelques uns de ses trucs pour toujours repousser l’ennuie et la monotonie. Avide de tout ce qui est à la croisée des chemins entre humour et sensualité, cherchant l’accessoire qui amène le petit plus, elle saura amener le grain de folie indispensable.

Cliquez sur la jolie Galliane pour accéder à son blog

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L’art contestataire est-il contestable?

panneau pub barbouillé

Un panneau où des plaisantins ont laissé leur marque sur la peinture fraîche!

Sujet difficile que celui là!

voici une photo d’un panneau publicitaire sur lequel a été badigeonnée de la peinture blanche, au pied de ce panneau des feuilles expliquant le pourquoi de cette action, j’ai trouvé le rendu intéressant car ces affiches prennent une nouvelle dimension, des touches un peu picturales sous l’effet flouté d’une peinture qui n’était pas sèche, ceci en plein pendant le week end des arts en balade.
Dans ce cas, la peinture sera aisément enlevée, la travail étant déjà en partie opéré par la pluie, preuve que le désir n’est pas de dégrader mais de faire passer un message. Même si cette opération a été faite dans une démarche qui ne se veut pas artistique, ce genre d’action me rappelle un projet sur les greffons plastiques l’an derniers où étaient peintes des flèches au pied des caméras de surveillance de la ville de Clermont-Ferrand. Là encore une action sans volonté de détruire mais avec le désir de révéler au gens une réalité et nous rappeler que nous subissons certaines choses sans aucun choix de notre part mis à part celui de faire l’autruche.

Loin de moi l’idée de vouloir lancer un débat politique sur la publicité ou la surveillance des pouvoirs publics, mais plutôt de me questionner la place de la contestation dans l’art, les artistes ont le droit de contester au travers de leurs œuvres exposées dans des lieux prévus pour cela, mais ont-ils le droit de réaliser ce genre d’actions dans la rue?

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Un drôle de mariage

Voici quelques images très classiques dans les poses et les lumières mais avec un couple hors norme.

Des mariés un peu particuliers

Lorsque de grands enfants se retrouvent autour d’un « si… », cela ne peut donner que des images improbables qui mêlent l’absurde à la fantaisie. Ravi d’avoir participé à cette séance devant un public amusé dans le jardin Lecoq.

Le cortège vers le lieu de la séance!

Plus particulièrement dans la roseraie qui a vu passer tant de mariés, le but n’étant pas de bousculer la vision du mariage ou de militer pour quelque cause, juste pour rire! N’empêche qu’ils s’en sortent très bien dans leurs rôles respectifs, merci à eux pour leur humour et leur bonne humeur!

Des mariés qui ont le goût de la mise en scène

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Un triste anniversaire

Cela fait un an, jour pour jour, que ma mère nous a quitté. Je voulais aujourd’hui lui rendre hommage et vous parler en quelques mots d’elle.

Durant 6 mois, elle a lutté contre le cancer qui la dévorait, sans se plaindre, avec toujours un sourire pour celui ou celle qui rentrait dans sa chambre. Aussi affaiblie qu’elle était, elle était notre meilleur soutien dans ces moments difficiles. Il est compliqué et inutile de vouloir expliquer la relation que l’on peut avoir avec sa mère, mais je l’aimais et elle m’aimait. Elle avait une envie de vivre phénoménale et s’est battue comme une lionne. Alors les jours de doutes, je me rappelle de cette leçon de vie qu’elle m’a donné et de tout ce qu’elle m’a laissé. Merci à toi Maman.

Une fleur près de son lit.

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Vive le RAW, Vive le RAW …..

Cet article s’adresse aux photographes amateurs soucieux de la qualité de leurs images numériques.

Les appareils photos numériques de qualité donnent la possibilité d’obtenir en sortie plusieurs types de fichiers, je parlerai plus spécifiquement de Canon mais le principe est le même pour toutes les marques. Le plus souvent, un choix à faire entre le format RAW et le format JPEG est à faire.

Pour ce choix, je milite clairement pour le format RAW et je m’en explique. Ce type de fichier est le résultat d’une prise du capteur sans interprétation de l’image, une impression brute, l’appareil va tout de même vous présenter une image un peu interprétée à l’écran mais les données sont stockées sans être compressées ou changées. A la différence, le JPEG est une interprétation de l’image correspondant soit à des réglages automatiques, soit des réglages de l’utilisateur.

L’argument qui pousse beaucoup de gens à travailler en JPEG est la possibilité de pouvoir ensuite visualiser directement le résultat sur l’ordinateur, sans avoir à traiter les images. Il est vrai que le RAW demande d’être traité par l’ordinateur, étant donné qu’il ne l’a pas été par le processeur de l’appareil photo. Cela prend du temps et demande un système informatique performant, c’est vrai.

Les fabricants ont donc eu l’intelligence de donner la possibilité d’enregistrer simultanément en RAW et JPEG alors si vous voulez pouvoir « consommer » vos images rapidement et y revenir plus tard, cette solution est pour vous!

Alors, j’entends déjà dire que certaines images ne méritent pas autant d’attention mais je vais essayer de vous donner quelques arguments:

Le fichier RAW est le négatif de l’appareil numérique, le JPEG en est une sorte de tirage, alors, jetiez vous les négatifs en vous disant que vous n’en aviez plus besoin? que le tirage vous suffisait? Parce qu’il faut le dire, le JPEG est à la photo ce que le mp3 est à la musique, on trouve la substance de l’image mais pas pas au meilleur de sa qualité. De plus, le JPEG est un format de compression ce qui signifie qu’à chaque changement et enregistrement, votre fichier perd une part d’informations, on dit que c’est un format destructif! Alors, si vous shootez en JPEG, conservez bien de coté votre fichier original, sinon, le retour en arrière est impossible.

Pour rentrer un peu plus dans la technique, la plupart des appareils photo numériques ont un capteur avec une plage dynamique de 12 ou 14 bits, un fichier JPEG est en 8 bits, alors, si vous ne faites pas du RAW, vous perdez déjà une part d’informations. Cela affecte les écart de luminosité et vous diminue la possibilité de rattraper des détails dans les zones claires et sombres. Il est d’ailleurs assez amusant de voir des photographes faire du HDR en JPEG, multiplier les vues pour finir à faire une image 16bits alors qu’ils auraient probablement eu le même résultat avec moins d’images en RAW. Je ne m’attarderai pas sur les ressorties des fichiers RAW ensuite ou peut être dans un futur article.

Il est impossible de savoir quelle sera réellement la finalité d’une image : simple souvenir, exercice de style, future base à un travail artistique ou journalistique. La photographie a son importance. Pourrions nous nous émerveiller devant certaines œuvres aujourd’hui si les négatifs avaient été traitées avec aussi peu de cas que nous le faisons avec nos fichiers? Il est toujours plus facile de dégrader une image que de l’améliorer alors offrez vous les meilleures chances dés le début! Et puis, l’on peut imaginer dans le futur des logiciels encore plus performants (ils ont déjà beaucoup progressé), ne serait il pas dommage de ne pas pouvoir en profiter pleinement sur les photographies que nous faisons aujourd’hui?…

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Twestival de Clermont-Ferrand

Et bien oui, je dispose depuis peu d’un compte twitter (@_nicolasroger_) ce qui m’a amené à participer à la soirée du Twestival.

Les bonnes initiatives méritent d’être soutenues alors je ne pouvais louper cet évènement au profit de la Croix rouge se déroulant à la Coopérative de mai. Un concert des Cracbooms et des Bewitched hands pendant lequel des artistes ont réalisé des œuvres destinées à être vendues aux enchères pour la Croix rouge.

Parmi les artistes, agou ( plus connue ici sous son vrai nom, Sophie Navas, le monde est petit!) , pulcomayo , anto, cess et florent qui ont réalisées leurs oeuvres en live et galliane de « A l’ombre des murmures » qui a fourni pour la vente des photos dont je me suis porté acquéreur!

D’ailleurs, j’en profite pour vous rappeler ou prévenir que certaines œuvres réalisées durant la soirée seront mises en vente rapidement! De manière générale, si vous avez besoin de renseignements sur le Twestival, voici leur site.

Voilà, je vous mets quelques images de la soirée pour vous en rendre compte (merci aux organisateurs).

The Bewitched hands

Les artistes à l’oeuvre

Guitariste de The Cracbooms

The Cracbooms

Et quelques images de plus ici!

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L’eau

Cela fait un moment que je travaille sur une future exposition sur le thème de l’eau, j’ai décidé de vous en mettre une première image et de vous en parler un peu.

Tout d’abord, pourquoi l’eau? Simplement parce qu’elle me fascine, je ne peux passer à coté de l’eau sans plonger mon regard dans ce qu’elle retient. Que ce soit pour ces paysages qu’elle enferme ou l’autre vision qu’elle nous apporte sur ce qui nous entoure. Avec cette série, je travaille plus particulièrement sur les réflexions de l’eau dans le cadre d’abstractions, ceci avec une recherche quelques peu picturale autour la matière. Les symboliques de l’eau dans l’art, la littérature et la religion ne font que renforcer mon intérêt pour ce sujet inépuisable de beauté et de diversité, l’eau est le premier miroir de l’homme.

Je vous propose de commencer par cette image, qui a été prise en Angleterre, dans une forêt proche de Sheffield.

L'eau #1

Je vous met un détail car il sera compliqué d’appréhender la matière sinon, en effet, cet effet créé par l’eau n’est pas sans rappeler certaines des techniques des peintres.

Détail de L'eau #1

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Mon site: une nouvelle page d’accueil

Juste pour dire à ceux qui ne l’ont pas vu que j’ai changé la page d’accueil de mon site ce qui la rend, à mon sens, plus dynamique!
Maintenant, il va falloir changer les galeries, envie de vous mettre un peu de neuf.

Sous les conseils avisés de Sophie Navas, j’ai aussi créé une page facebook sur laquelle vous pouvez montrer que vous appréciez mon travail  sous le lien suivant: Ma Page Facebook

La nouvelle page d’accueil de mon site

N’hésitez pas à voir la toute dernière version du site internet d’un photographe plein d’avenir ;-)!

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Willy Ronis : le réalisme poétique.

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler de Willy Ronis, un photographe arrivé à la photographie par un mariage de raison ensuite devenu un mariage d’amour, selon ses propres mots. Ayant du reprendre la boutique de son père photographe tombé malade, il est entré dans la profession alors qu’il était avant tout passionné de musique, de dessin et de peinture, plus particulièrement de la peinture flamande du XVIIème. Ce photographe, qui s’est lancé en indépendant à la mort de son père a commencé par du reportage social pour des revues comme regards et le magazine Life.

La photographie ci dessous qui restera probablement comme l’une des plus emblématiques du photographe date de 1938, elle n’a été tiré pour la première fois qu’en 1980. Elle était fortement sous exposée et les papiers de l’époque ne permettaient pas d’en faire un bon tirage.

L'une de ses images les plus marquantes qui a failli tomber dans l'oubli.

Willy Ronis est considéré comme faisant parti du mouvement du réalisme poétique comme Robert Doisneau qu’il connaissait bien. Etant parisien, il a naturellement arpenté ses rues et constituera son premier livre de photographie de Belleville et Ménilmontant, je ne résiste pas à l’envie de vous mettre cette photographie d’enfant qui est un autre classique.

L'enfant à la baguette de pain

L'enfant à la baguette de pain

Il aura vécu 11 ans en Provence avec Marie-Anne son épouse et son fils Vincent, la photo suivante étant bêtement une photographie de sa femme en train de faire sa toilette alors qu’il faisait du plâtre dans le grenier. C’est en passant, allant chercher un outil, qu’il a pris son appareil et fait cette suite de 4 photos qui ont marqué l’imaginaire de tant de gens.

Marie-Anne Ronis - le nu provençal

Je ne pouvais clôturer cet article sans mettre un autoportrait, ce qu’il aimait faire depuis l’âge de 16 ans, âge ou son père lui a offert son premier appareil.
Malheureusement, il nous a quitté, j’ai le souvenir d’un homme d’une grande gentillesse, nous l’avions croisé à Arles avec mon amie, qui impressionnée, lui avait tendu une brochure montrant certains de ses travaux photographiques. Il avait pris le temps de quelques mots, parce qu’il savait rester accessible et partageait ses anecdotes avec plaisir.

Willy Ronis qui joue à se mettre en scène

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Photographie de charme

Ayant décidé de relancer les visites de ce blog même si elles sont de plus en plus nombreuses et je vous en remercie, j’ai décidé de jouer sur la corde sensible en cette journée de la Femme et vous présenter une photo de charme avec l’accord express de la modèle bien entendu!

Il est assez amusant alors qu’il n’y a aucune photo de nu sur mon site ou mon blog d’être appelé de plus en plus souvent pour réaliser des photographies de charme. A l’initiative de ces dames, pour émerveiller les yeux de leur compagnon. Chacun jugera de la pertinence du cadeau mais je me rappelle les mots d’une femme expert dans les ventes aux enchères (je resterai discret sur son nom) qui me racontait avoir fait plus jeune des photos de nu. Elle me disait en garder un très bon souvenir et apprécier d’avoir ces images aux qualités artistiques et sensibles de son corps de jeune femme.

J’apprécie ces séances ou je suis en général plus gêné que le modèle, mais le corps féminin reste quelque chose des plus esthétique et intéressant à mettre en lumière. Pour un photographe spécialisé sur les objets d’art, la Femme qui en a inspiré tant de courbes reste la naissance de tout ce qui est beau…

la beauté reste féminine...

Ah, je voulais juste dire qu’avant même le fait d’être ébloui par leur beauté, ce sont les qualités humaines des modèles que j’ai eu la chance de photographier qui me restent.

Et pour finir, je suis toujours surpris de voir que tout le monde ou presque aime à regarder un corps nu mais si peu osent à poser pour cela, je pense qu’il existe encore bien des photographes qui ont le talent et la sensibilité pour faire des photos qui restent bien loin de la vulgarité!

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