Artiste photographe

Arts en balade 2017 : Pluie de printemps

« Pluie de printemps »

Photographie artistique de Nicolas Roger de sa nouvelle série : Pluie de printemps

Première photographie de cette nouvelle série. sans photoshop, évidemment !

Après une pause en 2016, j’aurai une fois de plus l’honneur de participer aux arts en balade de 2017, une ouverture des ateliers d’artistes de la ville de Clermont-Ferrand les 19-20-21 mai.
A cette occasion sera présentée ma nouvelle série « Pluie de printemps »

Voici un petit texte qui vous en dit plus :

Comme une éternelle renaissance, l’amour en point de départ d’une nouvelle vie.

Le sexe et l’amour font grandement partie de l’art dans toutes les cultures, toutes les catégories des sociétés. Que ce soit dans l’art populaire, dans la littérature érotique, sur les tableaux, les vases étrusques, les bains romains, l’art est baigné de « sexe » même si nous n’aimons pas avouer l’importance qu’il prend dans nos vies.

Comme tous les ouvrages dérogeant aux bonnes mœurs, les œuvres érotiques et pornographiques sont reléguées dans les enfers des bibliothèques, et beaucoup de représentations suggestives sont cachées dans des objets de collection avec mécanismes.
Comme si l’humanité avait quelque chose à cacher ? Peut-être un peu de sa nature première ? Le fait qu’elle se reproduise comme les autres animaux, quelque soit la manière dont elle enjolive le contexte avec du romantisme, de l’engagement face aux dieux : la Bête est là !

Les « images du printemps », traduction littérale de « Shunga », scènes de sexe explicites très présentes dans les estampes japonaises, ont en partie inspiré cette série, un clin d’œil à cette culture japonaise qui continue à fasciner les artistes par ses aspects poétiques et ses excès.

Toujours avec l’aide de l’eau, sans retouches numériques, cette nouvelle série aux accents pointillistes, intitulée « Pluie de printemps », évoque les jeux de l’amour, ces scènes de l’intime passionnées qui nous appartiennent à tous, un langage des corps qui s’abandonnent.

Cette partie souvent cachée de l’art fascine pourtant toujours autant, un petit goût d’interdit qui éveille nos sens, nos appétits que les bonnes mœurs réprouvent par trop souvent ?!

« Tuer est un crime, en parler ne l’est pas ; Faire l’amour n’est pas un crime, en parler l’est… »  Montaigne.

Ces photographies seront tirées sur papier kozo, ce papier japonais fin constitué principalement de fibres de mûrier, hâte de vous rencontrer à cette occasion !

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Helmut Newton : Artiste photographe obsédé par les femmes

Lors de mon passage cet été sur Berlin, il était impensable de négliger les visites de musées, notamment celui de la photographie ou plutôt la fondation Helmut Newton.

Pour cette exposition qui dure jusqu’au 15 novembre, sont présentés des travaux de Newton, Horvat et Brodziak.

Découverte et bonne claque devant le travail en noir et blanc de Brodziak: une photographie entre mode et comte. Un esthétisme qui coupe le souffle servi par de grands tirages impressionnants.

Photographie de l'artiste photographe Brodziak

Juste beau !

Une grande salle est dédiée à un cheminement, une balade dans les travaux de Horvat, un artiste qui a su passer dans tellement de styles avec talent.

Photographie de l'artsite Franck Orvat

Franck Horvat

Pour finir, sont exposés dans l’entrée ces grands tirages de femmes nues très connus du travail de Newton ainsi qu’une série sur les chambres d’hôtel, des stars prises en photo dans ce contexte juxtaposées à des photographies du contenu de leur chevet.

Photographie de l'artiste Helmut Newton

David Bowie dans sa chambre

Une salle est dédiée aux effets personnels de Helmut Newton, des éléments comme ses appareils photos, sa voiture, certains de ses costumes, des documents, affiches ainsi que son salon y sont exposés.
Le film reportage sur l’artiste par sa femme June est projeté dans une salle, un moyen de découvrir cet amoureux du corps des femmes durant certaines séances photo.
Habituellement, je ne suis pas particulièrement fan de ces présentations fortement tournées autour de l’homme plutôt que l’artiste mais dans ce cas, l’ensemble est réussi.

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Sarah Moon : artiste photographe

Photographie d'une modèle par Sarah Moon

La photographie de mode par excellence

Sarah Moon a commencé sa carrière comme modèle dans les années 60 avant de devenir cette photographe qui a éduqué notre oeil par la sensibilité de son oeuvre.
Bien connue pour ses photographies de mode, notamment pour Vogue, Chanel, Dior, Cacharel, je suis toujours fasciné par la délicatesse, l’inventivité mêlée de spontanéité que l’on retrouve dans une grande part de son travail.

Photographie artistique de Sarah Moon

Photographie du chaperon rouge de Sarah Moon

Par chance, j’ai eu l’occasion de visionner ses courts-métrages pour le festival Nicephore : « Quatre contes », l’épisode de contact ou sa voix nous porte au fil de son oeuvre, vu des tirages à plusieurs reprises, en galerie, expositions ainsi qu’à Paris photo.
De plus, j’ai pu croiser ce petit bout de femme, cette grande dame de la photographie aux rencontres de Arles ainsi qu’à Vichy pour le vernissage de « Portraits ».

Photographie de mode

Une photographie que j’adore

Tout cela pour dire que je suis conquis par cette artiste dont j’envie la sensibilité. Des photographies qui parlent au coeur, avec pudeur sans jamais être racoleuses. Pour moi, un travail qui évoque la féminité dans tout ce qu’elle a de plus beau.

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Exposition à la MEP

Le mois de la photographie à Paris est l’occasion d’aller voir quelques expositions dont certaines courent plus longtemps.

Cette année, j’ai pu passer en voir quelques unes dont celle de la MEP (maison européenne de la Photographie) qui m’a particulièrement plu : « Autour de l’extrême » qui ne prendra fin que le 30 janvier 2011 alors n’hésitez pas à y faire un tour.

Dans cette exposition qui regroupe une sélection d’images, se côtoient des tirages de grand noms de la photographie comme vous pourrez le voir au sein de l’article sur le site de la MEP. Entre autre des images d’artistes photographes à l’œuvre torturée comme David Nebreda et Joel Peter Witkin

Dont un tirage du Baiser de Witkin, image dure et fascinante qui prend tout son sens en exposition, un travail qui peut diviser mais dont on ne peut pas nier la force et la qualité de réalisation. Ce tirage juxte « Poussin in Hell » du même artiste représenté à la Galerie Baudouin.

Le Baiser de Witkin

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