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Photographie de Charme 2

Quoi de plus beau que le corps féminin….

Juste envie de vous faire partager cette image tirée d’une séance avec une superbe femme qui s’est offert un shooting avec moi.
Beaucoup de femmes aiment le nu, quand il n’est pas vulgaire, mais trop peu encore franchissent le pas de faire appel à un photographe professionnel pour les mettre en valeur.
Au passage, vous pouvez voir un tirage de cette photographie ainsi que d’autres tirées de mon travail sur l’année 2011, un moyen de voir une part de mon travail de commande. Ceci toujours à Local 19, rue Pascal à Clermont-Ferrand alors n’hésitez pas à passer!

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Bonne année à tous

Mes meilleurs vœux à vous tous pour cette année 2012, qu’elle vous apporte santé et réussite.
Plein de bonnes résolutions pour cette année, à commencer par mettre plus de contenu sur ce blog, démarrer les formations en photographie que certains clients réclament.
Des expositions qui me prennent déjà beaucoup de temps et beaucoup beaucoup de travail ce qui explique ma difficulté à avancer sur tous les fronts.

Une fleur en Guadeloupe


Au passage, je me suis servi d’une photographie prise lors de mon voyage en fin d’année en Guadeloupe, une fleur prise sur le moment sur fond de ciel, rien à faire que rendre compte de la beauté qui est là en se servant de cette superbe boite à lumière qu’est le ciel.

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La calibration d’un écran

En avant vers la couleur et au delà!

Souvent, les gens me demandent à quoi sert cet engin ressemblant à un vaisseau spatial ( mélange entre starwars et farscape) sur mon bureau.
Une fois passé l’envie de raconter la plus grosse bêtise possible et de voir si la personne la gobe, je lui tiens à peu près ce langage!

Le travail du photographe a beaucoup changé. Autrefois, nous amenions nos pellicules à un tireur qui se chargeait d’interpréter le négatif pour nous faire de beaux tirages.
Aujourd’hui, une part importante de notre travail est destinée aux écrans, de plus, la plupart des impressions est réalisée par des machines automatiques et il vaut mieux avoir fait des réglages pointus pour se prémunir d’une catastrophe. La capacité d’un photographe à maîtriser la sortie finale de son travail, l’adaptation au support marque la différence en terme de professionnalisme.
Dans ce contexte, nous réglons nos fichiers d’images en partant de fichiers bruts (fichiers raw: voir mon article sur le choix du raw plutôt que le jpeg ici!), en quelque sorte, nous en faisons le développement pour arriver à des fichiers Jpeg, Tiff, Psd ou autres.
Naturellement, nous faisons ces réglages à l’aide d’un écran, et si vous êtes observateur, vous avez pu voir qu’il y a presque autant de manières de voir une image que d’écrans et que la neutralité n’est, en général pas leur fort.
Une sonde de calibration comme celle sur la photo a pour rôle d’indiquer à l’ordinateur comment afficher les images pour que la colorimétrie et la dynamique soient les plus justes et précis possibles.

Ces sondes, lorsqu’on est pas en train de se rejouer un épisode de Star trek, mettant ainsi à mal notre productivité, nous permettent de compenser l’affichage en fonction de l’éclairage ambiant: en effet, si la lumière est trop jaune, plus ou moins forte, il sera appliqué des corrections. La sonde correspond à une sorte d’œil pour l’ordinateur qui lui permet de voir ce qu’il nous montre comme couleurs, gris, blancs, noirs. En voyant l’écart avec ce qu’il était censé être, il applique une sorte de filtre (profil colorimétrique) pour que les couleurs correspondent, on parle d’étalonnage. Il existe aussi des profils (ICC) pour s’adapter aux différents papiers en fonction des encres et imprimantes utilisées, ce qui, dans le même esprit permet des impressions de qualité mais c’est une autre histoire.

Je suis un peu forcé de vous dire au passage qu’il existe différents types d’écrans qui auront des usages et une justesse plus ou moins grande. Pour faire court, il y a les dalles TN (les plus courantes, moins onéreuses) et pour les professionnels de l’image, les dalles PVA, MVA, IPS qui ont toutes leurs avantages et inconvénients. Pour ma part, j’ai choisi de travailler sur dalle MVA qui, face aux dalles TN, a des noirs plus profonds, et dont la vision ne change que peu en fonction du placement par rapport à l’écran (en gros, pas cette image délavée bleue quand on regarde de haut par exemple). Pour finir, il me semble mieux de fonctionner pour de la retouche, réglage sur une dalle mate plutôt que brillante car elles ont plus de finesse dans les zones sombres et qu’elles permettent de ne pas être affecté par l’environnement autour. Même si visionner des photos sur dalle brillante rappelle un beau papier brillant, il vaut mieux éviter un regard trop flatteur et risquer de passer à côté d’erreurs.

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La pata negra : Restaurant à tapas

Difficile de rester stoïque face au Mojito ou les plats de paëlla que j’ai du prendre en photo lors d’un reportage sur la Pata negra.

une séparation entre salles de restaurant et tapas

Il est amusant de voir que les restaurants à tapas, tout comme les restaurants japonais se sont aussi vite développés sur Clermont-Ferrand, cela est révélateur du bouillonnement de la ville.

Comment rester de glace alors qu'il fait chaud...

Ce restaurant aux multiples ambiances installé sur la place Gaillard à Clermont-Ferrand divise ses lieux entre tapas (grignotage apéritif à l’espagnol) et une partie restaurant, chaque salle a son ambiance mais toujours avec un grand soin dans l’aménagement.

L'une des salles de la Pata Negra, un aménagement très soigné.

D’après ce que j’ai compris, ce restaurant a été confié à de nouveaux gérants, depuis, la qualité a l’air d’avoir été améliorée et pour avoir déjà travaillé dans la restauration, j’ai vu, dés l’entrée en cuisine que rien n’était laissé au hasard et qu’un grand soin est apporté aux plats.

De la nourriture qui fait envie dans un lieu sympa

Une équipe dirigeante dynamique met un point d’honneur à ne pas miser que sur la beauté du lieu mais à fournir une nourriture de très bonne qualité, ceux qui y ont mangé par le passé et n’ont pas été convaincus peuvent probablement retenter l’expérience.

Les tapas

Merci à eux de m’avoir fait confiance pour leur fournir les photos nécessaires à leur communication visuelle.

Le bar à l'entrée du restaurant

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Noboyushi ARAKI

Noboyushi ARAKI est un photographe japonnais qui a déjà constitué une œuvre photographique très importante tant sur le plan du nombre d’images, de la bibliographie que des sujets abordés.

Des fleurs comme des sexes et des sexes comme des fleurs, tout dans son œuvre se rapporte à la vie, la mort, le sexe qui obsèdent ce gentil illuminé à l’air jovial. Énigmatique, controversé et charismatique, cet artiste à imposé la « photographie du moi », notamment avec « Sentimental Journey », une sorte de journal intime de sa lune de miel. La photographie suit au plus près sa vie et il livre, même lorsque ce se sont des mises en scène, un bout de sa vie, de lui.

La beauté et la mort

Dans ses thèmes favoris se trouve  Tokyo, sa ville avec laquelle il entretien une relation photographique étroite: des paysages ainsi qu’une série sur les enfants de Tokyo marquent son attachement à « son Tokyo », il est impossible de parler de lui sans parler de ses photos de nus dans lesquelles, il aime à intégrer des petits dinosaures ou lézards. Il a aussi beaucoup expérimenté que ce soit en utilisant différents appareils photos, en peignant sur ses tirages, en dégradant volontairement certaines images par des hautes températures ou en les laissant à la portée des intempéries.

Autoportrait de Araki lors d'une séance photo

Une série qui m’a marqué chez cet artiste est celle autour du shibari (kinbaku pour les puristes), cet art japonais d’attacher une personne à l’aide de cordes. Dérivé de châtiments pour les prisonniers, les japonais l’ont intégré à des pratiques érotiques.

un univers bien à lui

Sa femme et muse Yoko, décède d’un cancer à l’âge de 42 ans, très touché par sa mort, il restera à photographier le ciel vu de son balcon et son chat « Chiro » durant plusieurs mois avant de faire les séries les plus scandaleuses, notamment avec les étudiantes et des scènes de sexe très explicites, des nus et portraits de prostituées.

Prenez attention à la photographie derrière la tête de Chiro, son chat.

 

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De la nouveauté

Un nouveau joujou

Tout est dit ou presque dans ce joli faire part réalisé par ma graphiste officielle Sophie Navas.

Pour pouvoir réaliser des impressions numériques de haute qualité sur des papiers en rouleau allant jusqu’à 61 cm de large, ce traceur sera bien utile, les premiers tests en cours mettent l’eau à la bouche! (et un peu sur le papier).

Attention, cela n’est pas pour faire concurrence à mes confrères en matière de tirage photographique. J’en profite pour citer Photo plus, rue des gras à Clermont-Ferrand et Cromarias à Cournon qui font du bon travail ainsi que Pascal Jupillat, pour le noir et blanc. je m’excuse envers les autres que je connais moins. Photographe, je suis, photographe, je reste et je ne compte pas étendre mes activités au tirage.

Juste pour réaliser certains tirages expos, des affiches en petits tirages pour mes clients comme les salles des ventes ou bien faire des épreuves de certaines campagnes de communication.

Au passage, cette belle machine offre la possibilité d’imprimer sur toile, bâches, autocollants et autres, de quoi s’amuser un moment…

Ceci s’inscrit dans les nouveaux développements à venir et un retour sur le papier fait du bien, la photo, en numérique a parfois quelque chose de moins concret.

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L’eau

Cela fait un moment que je travaille sur une future exposition sur le thème de l’eau, j’ai décidé de vous en mettre une première image et de vous en parler un peu.

Tout d’abord, pourquoi l’eau? Simplement parce qu’elle me fascine, je ne peux passer à coté de l’eau sans plonger mon regard dans ce qu’elle retient. Que ce soit pour ces paysages qu’elle enferme ou l’autre vision qu’elle nous apporte sur ce qui nous entoure. Avec cette série, je travaille plus particulièrement sur les réflexions de l’eau dans le cadre d’abstractions, ceci avec une recherche quelques peu picturale autour la matière. Les symboliques de l’eau dans l’art, la littérature et la religion ne font que renforcer mon intérêt pour ce sujet inépuisable de beauté et de diversité, l’eau est le premier miroir de l’homme.

Je vous propose de commencer par cette image, qui a été prise en Angleterre, dans une forêt proche de Sheffield.

L'eau #1

Je vous met un détail car il sera compliqué d’appréhender la matière sinon, en effet, cet effet créé par l’eau n’est pas sans rappeler certaines des techniques des peintres.

Détail de L'eau #1

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Mon site: une nouvelle page d’accueil

Juste pour dire à ceux qui ne l’ont pas vu que j’ai changé la page d’accueil de mon site ce qui la rend, à mon sens, plus dynamique!
Maintenant, il va falloir changer les galeries, envie de vous mettre un peu de neuf.

Sous les conseils avisés de Sophie Navas, j’ai aussi créé une page facebook sur laquelle vous pouvez montrer que vous appréciez mon travail  sous le lien suivant: Ma Page Facebook

La nouvelle page d’accueil de mon site

N’hésitez pas à voir la toute dernière version du site internet d’un photographe plein d’avenir ;-)!

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Willy Ronis : le réalisme poétique.

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler de Willy Ronis, un photographe arrivé à la photographie par un mariage de raison ensuite devenu un mariage d’amour, selon ses propres mots. Ayant du reprendre la boutique de son père photographe tombé malade, il est entré dans la profession alors qu’il était avant tout passionné de musique, de dessin et de peinture, plus particulièrement de la peinture flamande du XVIIème. Ce photographe, qui s’est lancé en indépendant à la mort de son père a commencé par du reportage social pour des revues comme regards et le magazine Life.

La photographie ci dessous qui restera probablement comme l’une des plus emblématiques du photographe date de 1938, elle n’a été tiré pour la première fois qu’en 1980. Elle était fortement sous exposée et les papiers de l’époque ne permettaient pas d’en faire un bon tirage.

L'une de ses images les plus marquantes qui a failli tomber dans l'oubli.

Willy Ronis est considéré comme faisant parti du mouvement du réalisme poétique comme Robert Doisneau qu’il connaissait bien. Etant parisien, il a naturellement arpenté ses rues et constituera son premier livre de photographie de Belleville et Ménilmontant, je ne résiste pas à l’envie de vous mettre cette photographie d’enfant qui est un autre classique.

L'enfant à la baguette de pain

L'enfant à la baguette de pain

Il aura vécu 11 ans en Provence avec Marie-Anne son épouse et son fils Vincent, la photo suivante étant bêtement une photographie de sa femme en train de faire sa toilette alors qu’il faisait du plâtre dans le grenier. C’est en passant, allant chercher un outil, qu’il a pris son appareil et fait cette suite de 4 photos qui ont marqué l’imaginaire de tant de gens.

Marie-Anne Ronis - le nu provençal

Je ne pouvais clôturer cet article sans mettre un autoportrait, ce qu’il aimait faire depuis l’âge de 16 ans, âge ou son père lui a offert son premier appareil.
Malheureusement, il nous a quitté, j’ai le souvenir d’un homme d’une grande gentillesse, nous l’avions croisé à Arles avec mon amie, qui impressionnée, lui avait tendu une brochure montrant certains de ses travaux photographiques. Il avait pris le temps de quelques mots, parce qu’il savait rester accessible et partageait ses anecdotes avec plaisir.

Willy Ronis qui joue à se mettre en scène

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Duane Michals : le fou génial

Durant les rencontres photographiques d’Arles, il nous est donné la chance d’apprécier les oeuvres de nombre de photographes et parfois d’assister à une visite commentée de l’exposition par l’auteur, ce fut le cas pour Duane Michals en 2009. Avec sa moonwalk, ses pics tonitruants, son humour imparable, passant d’une anecdote à une autre, difficile de résister à la tentation de vous parler un peu de son travail.

Madame Schrodinger’s cat

Comme ci dessus, il produit depuis les années 60 des séries d’images racontant des histoires drôles ou surréalistes, mêlant écriture et photographies pour arriver à une certaine poésie. Duane  Michals Jackson (comme il semblait vouloir voir évoluer son nom) impose une manière décalée et très personnelle de voir la photographie qu’il met en scène à l’inverse des photographes de l’instant.

photo de Margritte par Duane Michals

Magritte vu par Duane Michals

Photographe ayant tiré le portrait à quelques artistes dont Magritte, Warhol pour les plus connus, il aime à utiliser les techniques de double exposition pour des rendus surréalistes et intégrer une dynamique à l’image, un début d’histoire. Il semble aimer provoquer notre imagination.

parodie de Cindy Sherman par Duane Michals

Auto portrait de Duane Michal à la « Cindy Sherman »

Avec l’esprît et l’humour qui le caractérise, Il a un regard très critique face à l’art contemporain et ne manque pas de parodier les oeuvres de ses contemporains tout en riant des prix fous de certaines photographies ou sculptures.

En complément, voici un intéressant Article sur sa participation aux rencontres photographiques d’Arles en 2009 et plus généralement sur sa façon de concevoir la photographie.

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