Pourquoi regrouper les indépendants : le co-working

Les indépendants se retrouvent souvent à travailler à la maison pour éviter de payer un loyer commercial.

Ils finissent vite par être usés par ce mode de vie, qui fait que l’on ne sort jamais réellement du travail.

Pour cette raison, créer un espace de co-working dans un premier temps, cela permet de mutualiser un certain nombre de frais fixes, cela ouvrant la possibilité de prendre un espace plus grand tout en payant un prix par personne bien moins cher. Un lieu que l’on pourra faire vivre, moins austère qu’un bout de buanderie réhabilité en bureau ou un dessous d’escalier.

Mais cela va plus loin, cela permet d’établir une communication commune, de se faire bénéficier de ses réseaux respectifs. Quoi de plus agréable aussi que de demander à l’un de ses collogues un petit conseil en lui proposant une tasse de café, ce partage de compétences qui fait souvent défaut lorsqu’on travaille seul et rassure.

Beaucoup d’indépendants finissent par abandonner ce statut pour le coté rassurant de travailler avec d’autres personnes, de simplement partager, parce qu’il n’est pas facile de faire face à la peur du vide sans une personne qui connait bien votre situation, là pour vous soutenir.

Après, cela permet aussi une chose importante, de plus en plus d’entreprises rechignent à prendre plusieurs indépendants pour faire le travail, elles désirent une offre plus globale avec des interlocuteurs qu’il est possible de rencontrer, centraliser. Le fait de pouvoir créer des pôles de compétences  permet donc de leur offrir l’avantage d’une structure qui répondra à leurs attentes tout en bénéficiant des tarifs d’indépendants.

De même dans la sous-traitance d’agences qui préfèrent de plus en plus confier un projet en entier, pour éviter de gérer les relations entre les différents indépendants qui travaillent pour elle ponctuellement.

Après, j’entends déjà certains parler de la difficulté de cohabiter mais cela dépend de la bonne volonté de chacun. Il n’est pas si compliqué de partager avec des gens qui ont les mêmes soucis au quotidien, le même dynamisme, la même envie à la base : rester indépendant mais aller plus loin!

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Local19 : les entrepreneurs ensemble!

Local 19 à la prise des clefs, Sophie commence à prendre peur!

Salut, certains d’entre vous ont vu passer depuis peu le nom de Local19 mais qu’est ce que c’est?

Local19 est un local avec vitrine dans lequel 5 « collogues » (mélange de colocs et collègues) seront rassemblés pour travailler, tous indépendants travaillant autour de la communication et du web :

Vous pouvez dores et déjà y croiser la fameuse Sophie Navas : graphiste,  webdesigner (aussi illustratrice mal assumée malgré son talent).

De même, Rodolphe Canale, concepteur-rédacteur qui prépare un café qui décoiffe.

Sera bientôt parmi nous Matthieu Huguet, développeur informatique et spécialiste de l’administration réseau que certains nomment « L’oracle ».

Pour ma part, j’y occupe un bureau avec un petit studio supplémentaire qui permettra d’accueillir dans de meilleures conditions.

La peinture est à peine sèche mais la machine à café est opérationnelle donc tout va bien! Cet espace que nous voulons convivial servira aussi de lieu d’exposition pour des artistes contemporains de la photographie, l’illustration et la peinture alors n’hésitez pas à nous envoyer des dossiers ou passer nous voir pour en discuter, nous sommes au 19, rue Pascal à Clermont-Ferrand.

J’en profite pour remercier l’équipe d’Appuy Créateurs qui nous a bien aidé dans ce projet, comme d’habitude!

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Meilleur ouvrier de France

Ouvrage de Plomberie

L'œuvre de Nicolas DANIS pour le concours

Pour tous ceux qui s’intéressent à l’artisanat ou qui, comme moi, ont un parent dans ces professions, les meilleurs ouvriers de France ont toujours une connotation prestigieuse.

Nicolas DANIS, ayant été l’un des meilleurs ouvriers de France a vu son œuvre de concours exposée à la grande Halle avec d’autres artisans des différents corps de métiers, à cette occasion, je suis passé réaliser à sa demande un petit reportage.

Voici une photo détourée de l’œuvre et un petit texte de l’auteur:

« L’ouvrage réalisé pour le concours regroupe différentes difficultés, plus ou moins d’actualité sur le terrain. Ces difficultés demandent en majeure partie de maîtriser les bases du métier et des méthodes d’antan. On y retrouve de la forge via les rétreintes cuivre et acier, du cintrages au sable sur tubes cuivre et acier, des assemblages par soudures de différentes natures et bien d’autres difficultés encore.
Compagnon du devoir de formation, ma volonté est d’aller au plus loin dans le travail de la matière, en respectant des méthodes de base liées à mon métier « la plomberie ».
En suivant ce fil conducteur, le concours  « Un de Meilleurs Ouvrier de France » était pour moi l’occasion de faire découvrir au grand public un savoir faire et indirectement l’occasion de donner aux jeunes professionnels l’envie d’aller au bout de leurs projets, de leurs rêves.
Car je suis persuadé, que l’évolution dans un métier est beaucoup plus significative avec la passion et le rêve. Si j’ai pu, à travers ce concours donner l’impulsion a un jeune, pour moi le concours est gagné! »
Danis Nicolas
« Un des Meilleurs Ouvriers de France » 2011
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L’effeuillage Burlesque par Galliane

Galliane

Galliane de Whispers & Shadows

Avec son dynamisme habituel, Galliane de l’ombre des murmures et Whispers and Shadows a décidé de mettre un peu de son énergie au service des femmes.

Pour leur permettre de découvrir, apprendre ou perfectionner leur science de l’effeuillage avec de l’impertinence, de l’humour, du goût et l’envie première de se faire plaisir avant tout, elle organise des soirées sur l’effeuillage burlesque. Pétillante comme à son habitude, Galliane vous montre quelques uns de ses trucs pour toujours repousser l’ennuie et la monotonie. Avide de tout ce qui est à la croisée des chemins entre humour et sensualité, cherchant l’accessoire qui amène le petit plus, elle saura amener le grain de folie indispensable.

Cliquez sur la jolie Galliane pour accéder à son blog

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L’art contestataire est-il contestable?

panneau pub barbouillé

Un panneau où des plaisantins ont laissé leur marque sur la peinture fraîche!

Sujet difficile que celui là!

voici une photo d’un panneau publicitaire sur lequel a été badigeonnée de la peinture blanche, au pied de ce panneau des feuilles expliquant le pourquoi de cette action, j’ai trouvé le rendu intéressant car ces affiches prennent une nouvelle dimension, des touches un peu picturales sous l’effet flouté d’une peinture qui n’était pas sèche, ceci en plein pendant le week end des arts en balade.
Dans ce cas, la peinture sera aisément enlevée, la travail étant déjà en partie opéré par la pluie, preuve que le désir n’est pas de dégrader mais de faire passer un message. Même si cette opération a été faite dans une démarche qui ne se veut pas artistique, ce genre d’action me rappelle un projet sur les greffons plastiques l’an derniers où étaient peintes des flèches au pied des caméras de surveillance de la ville de Clermont-Ferrand. Là encore une action sans volonté de détruire mais avec le désir de révéler au gens une réalité et nous rappeler que nous subissons certaines choses sans aucun choix de notre part mis à part celui de faire l’autruche.

Loin de moi l’idée de vouloir lancer un débat politique sur la publicité ou la surveillance des pouvoirs publics, mais plutôt de me questionner la place de la contestation dans l’art, les artistes ont le droit de contester au travers de leurs œuvres exposées dans des lieux prévus pour cela, mais ont-ils le droit de réaliser ce genre d’actions dans la rue?

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Un drôle de mariage

Voici quelques images très classiques dans les poses et les lumières mais avec un couple hors norme.

Des mariés un peu particuliers

Lorsque de grands enfants se retrouvent autour d’un « si… », cela ne peut donner que des images improbables qui mêlent l’absurde à la fantaisie. Ravi d’avoir participé à cette séance devant un public amusé dans le jardin Lecoq.

Le cortège vers le lieu de la séance!

Plus particulièrement dans la roseraie qui a vu passer tant de mariés, le but n’étant pas de bousculer la vision du mariage ou de militer pour quelque cause, juste pour rire! N’empêche qu’ils s’en sortent très bien dans leurs rôles respectifs, merci à eux pour leur humour et leur bonne humeur!

Des mariés qui ont le goût de la mise en scène

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Un triste anniversaire

Cela fait un an, jour pour jour, que ma mère nous a quitté. Je voulais aujourd’hui lui rendre hommage et vous parler en quelques mots d’elle.

Durant 6 mois, elle a lutté contre le cancer qui la dévorait, sans se plaindre, avec toujours un sourire pour celui ou celle qui rentrait dans sa chambre. Aussi affaiblie qu’elle était, elle était notre meilleur soutien dans ces moments difficiles. Il est compliqué et inutile de vouloir expliquer la relation que l’on peut avoir avec sa mère, mais je l’aimais et elle m’aimait. Elle avait une envie de vivre phénoménale et s’est battue comme une lionne. Alors les jours de doutes, je me rappelle de cette leçon de vie qu’elle m’a donné et de tout ce qu’elle m’a laissé. Merci à toi Maman.

Une fleur près de son lit.

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Clermont-Ferrand : une ville à vivre

Clermont-Ferrand a changé sur bien des points, il est fini le temps de ma jeunesse où passé 20 heures, le centre était désert au point d’entendre se glisser dans la tête un air d’Ennio Morricone, il y a du mouvement, des bars sympas, des expos à tout va!

Aujourd’hui, je me déplace beaucoup notamment à Paris pour le travail et plutôt que de trouver ma ville plus ennuyeuse au retour, à la vérité, elle me plaît plus que jamais! Les jours passent et je suis de plus en plus conscient de la chance de vivre dans une ville à taille humaine, ouvrant pourtant la possibilité de profiter de la plupart des avantages des grandes villes.

Entre hier et aujourd’hui, j’ai pu faire 4 vernissages d’expositions intéressantes et en visiter quelques autres, faire de belles découvertes et rencontres, même si elles n’ont pas le poids des grandes expositions parisiennes bien sur. Mais qu’à cela ne tienne, ce week end, la ville voit se dérouler la 16ème édition des arts en balade : une ouverture d’ateliers et lieux pour découvrir les artistes d’ici, l’art ancré dans la ville.

Surpris par une qualité grandissante de ce qui est présenté, on ne peut que saluer des initiatives comme l’exposition « Un corps inattendu » au FRAC auvergne qui regroupe des œuvres d’artistes comme KLEIN, MIRO, ALECHINSKY, BASQUIAT, CHAGALL, PICASSO et bien d’autres (si vous n’y avez pas encore mis les pieds, foncez car c’est exceptionnel pour une ville comme Clermont-Ferrand). Notons aussi la transformation de l’hôtel Fontfreyde en centre photographique pour nous proposer du Martin PARR et autres photographes, un lieu dédié à la photographie que j’aime à visiter à chaque renouvellement d’exposition.

Clermont-Ferrand vit!  si l’on dit que les français sont des râleurs nés et c’est vrai! Il est temps de dire bravo à un ensemble d’initiatives publiques, privées, associatives qui ont donné un autre visage à la ville, nous permettent de mieux la vivre. Alors, pour ceux qui ne sont pas passés par nos montagnes récemment, venez! vous constaterez qu’il n’y a pas que nos pneus et nos fromages qui méritent votre attention!

Pardonnez cet excès de chauvinisme mais ça devait sortir!

Une vue animée de la Place de Jaude

Une photo prise durant la finale gagnée par l’ASM, sur l’autre face de la place de Jaude, derrière l’écran géant. Je n’ai pas résisté à prendre cette image où ce couple en premier plan semble être isolé du monde, alors que tout est en mouvement autour d’eux.

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De la nouveauté

Un nouveau joujou

Tout est dit ou presque dans ce joli faire part réalisé par ma graphiste officielle Sophie Navas.

Pour pouvoir réaliser des impressions numériques de haute qualité sur des papiers en rouleau allant jusqu’à 61 cm de large, ce traceur sera bien utile, les premiers tests en cours mettent l’eau à la bouche! (et un peu sur le papier).

Attention, cela n’est pas pour faire concurrence à mes confrères en matière de tirage photographique. J’en profite pour citer Photo plus, rue des gras à Clermont-Ferrand et Cromarias à Cournon qui font du bon travail ainsi que Pascal Jupillat, pour le noir et blanc. je m’excuse envers les autres que je connais moins. Photographe, je suis, photographe, je reste et je ne compte pas étendre mes activités au tirage.

Juste pour réaliser certains tirages expos, des affiches en petits tirages pour mes clients comme les salles des ventes ou bien faire des épreuves de certaines campagnes de communication.

Au passage, cette belle machine offre la possibilité d’imprimer sur toile, bâches, autocollants et autres, de quoi s’amuser un moment…

Ceci s’inscrit dans les nouveaux développements à venir et un retour sur le papier fait du bien, la photo, en numérique a parfois quelque chose de moins concret.

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Vive le RAW, Vive le RAW …..

Cet article s’adresse aux photographes amateurs soucieux de la qualité de leurs images numériques.

Les appareils photos numériques de qualité donnent la possibilité d’obtenir en sortie plusieurs types de fichiers, je parlerai plus spécifiquement de Canon mais le principe est le même pour toutes les marques. Le plus souvent, un choix à faire entre le format RAW et le format JPEG est à faire.

Pour ce choix, je milite clairement pour le format RAW et je m’en explique. Ce type de fichier est le résultat d’une prise du capteur sans interprétation de l’image, une impression brute, l’appareil va tout de même vous présenter une image un peu interprétée à l’écran mais les données sont stockées sans être compressées ou changées. A la différence, le JPEG est une interprétation de l’image correspondant soit à des réglages automatiques, soit des réglages de l’utilisateur.

L’argument qui pousse beaucoup de gens à travailler en JPEG est la possibilité de pouvoir ensuite visualiser directement le résultat sur l’ordinateur, sans avoir à traiter les images. Il est vrai que le RAW demande d’être traité par l’ordinateur, étant donné qu’il ne l’a pas été par le processeur de l’appareil photo. Cela prend du temps et demande un système informatique performant, c’est vrai.

Les fabricants ont donc eu l’intelligence de donner la possibilité d’enregistrer simultanément en RAW et JPEG alors si vous voulez pouvoir « consommer » vos images rapidement et y revenir plus tard, cette solution est pour vous!

Alors, j’entends déjà dire que certaines images ne méritent pas autant d’attention mais je vais essayer de vous donner quelques arguments:

Le fichier RAW est le négatif de l’appareil numérique, le JPEG en est une sorte de tirage, alors, jetiez vous les négatifs en vous disant que vous n’en aviez plus besoin? que le tirage vous suffisait? Parce qu’il faut le dire, le JPEG est à la photo ce que le mp3 est à la musique, on trouve la substance de l’image mais pas pas au meilleur de sa qualité. De plus, le JPEG est un format de compression ce qui signifie qu’à chaque changement et enregistrement, votre fichier perd une part d’informations, on dit que c’est un format destructif! Alors, si vous shootez en JPEG, conservez bien de coté votre fichier original, sinon, le retour en arrière est impossible.

Pour rentrer un peu plus dans la technique, la plupart des appareils photo numériques ont un capteur avec une plage dynamique de 12 ou 14 bits, un fichier JPEG est en 8 bits, alors, si vous ne faites pas du RAW, vous perdez déjà une part d’informations. Cela affecte les écart de luminosité et vous diminue la possibilité de rattraper des détails dans les zones claires et sombres. Il est d’ailleurs assez amusant de voir des photographes faire du HDR en JPEG, multiplier les vues pour finir à faire une image 16bits alors qu’ils auraient probablement eu le même résultat avec moins d’images en RAW. Je ne m’attarderai pas sur les ressorties des fichiers RAW ensuite ou peut être dans un futur article.

Il est impossible de savoir quelle sera réellement la finalité d’une image : simple souvenir, exercice de style, future base à un travail artistique ou journalistique. La photographie a son importance. Pourrions nous nous émerveiller devant certaines œuvres aujourd’hui si les négatifs avaient été traitées avec aussi peu de cas que nous le faisons avec nos fichiers? Il est toujours plus facile de dégrader une image que de l’améliorer alors offrez vous les meilleures chances dés le début! Et puis, l’on peut imaginer dans le futur des logiciels encore plus performants (ils ont déjà beaucoup progressé), ne serait il pas dommage de ne pas pouvoir en profiter pleinement sur les photographies que nous faisons aujourd’hui?…

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